Le célèbre acteur nigérian Babatunde Bernard Tayo, connu sous le nom de Baba Tee, a récemment réagi au débat animé autour des tests d’ADN liés aux infidélités féminines dans les couples, qui agite les médias ces derniers jours. Il a affirmé être prêt à accepter un enfant qui ne serait pas biologiquement le sien.
L’actualité a été marquée par le cas du footballeur camerounais Geremi Njitap, qui a demandé le divorce à son épouse Laure après avoir découvert qu’il n’était pas le père biologique de leurs deux garçons. Cette affaire, largement relayée sur Internet, a engendré de vives réactions et a relancé le débat sur la nécessité des tests d’ADN de nos jours.
Face à cette polémique, Baba Tee a exprimé sa position lors d’une récente interview accordée à la chaîne TVC. L’acteur de Nollywood a souligné que le taux élevé d’infidélité et de fraude à la paternité au Nigeria résulte de divers problèmes, notamment des lacunes en matière d’éducation et un manque de satisfaction sexuelle.
Il a affirmé que dans les cas de fraude à la paternité, les femmes sont toujours tenues pour responsables, insistant sur le fait que la faute ne peut être imputée à l’homme, quel que soit le comportement de ce dernier ayant pu influencer celui de la femme. « Les femmes ne doivent pas utiliser la violence domestique ou l’infidélité de leur partenaire comme prétexte pour commettre une fraude à la paternité. Si un homme ne vous traite pas bien, quittez le mariage », a-t-il déclaré.
Cependant, Baba Tee a ajouté qu’il serait prêt à accepter un enfant qui n’est pas biologiquement le sien si sa partenaire exprime des remords pour l’avoir trompé. « Personnellement, je n’ai rien que je ne puisse pardonner à une femme qui est bonne avec moi. Si une femme me trompe et qu’un enfant en résulte, je lui pardonnerai si elle montre des remords. Je considérerai l’enfant comme le mien ».
En conclusion, l’acteur a conseillé aux femmes de quitter un mariage si elles constatent qu’elles ne peuvent pas tolérer les mauvais traitements ou l’infidélité de leur mari, car aucune raison ne justifie l’infidélité de la femme.