Le projet nourri par l’ancien directeur général de la Société nationale de commercialisation des produits pétroliers (SONACOP), Iréné Agossa, fait débat au sein des annalistes politiques. Pour l’ancien conseiller de la HAAC, Agapit Napoléon Maforikan, il s’agit purement et simplement d’un saut dans l’inconnu.
Le projet de création du parti Restaurer la Confiance (RLC), dans le contexte politique actuel au Bénin, est-il suffisamment pensé par les porteurs d’un tel projet?
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C’est l’exercice fait ce weekend par l’ancien conseiller de la Haute autorité de l’audiovisuelle et de la communication (HAAC), Agapait Napoléon Maforikan, sur l’émission « Le Décryptage ».
Parlant des perspectives des élections législatives de 2023, en lien avec la création annoncée du parti Restaurer la Confiance (RLC), l’analyste politique estime que le contexte actuel n’est pas favorable à ce projet.
A en croire Agapit Napoléon, créer un nouveau parti, dans la perspective des législatives de 2023, ne saurait permettre à cette nouvelle formation de faire face aux nouvelles exigences des textes électoraux.
S’accrocher à cette idée, précise Agapit Napoléon Maforikan, c’est faire un saut dans l’inconnu. La principale raison avancée par l’analyste politique est le seuil de représentativité de 10% au plan national exigé pour prendre part à la répartition des sièges.
S’allier à la FCBE, une solution plus judicieuse
Offrant sa consultation gratuite à l’ancien directeur général de la SONACOP, Agapit Napoléon Maforikan lui suggère d’entrevoir une collaboration avec le parti du chef de file de l’opposition ou de fédérer à d’autres partis ayant déjà une existence légale.
« Je vois Irené Agossa comme un potentiel allié de la Fcbe, plutôt qu’un nouveau chef de parti. Je le vois comme allié dans le cadre d’une coopération. Il ne peut pas créer un nouveau parti et s’en sortir. Il risque de mordre la poussière« , conseille-t-il à son ancien collègue de la Haac.