José Mourinho sur une star africaine : « Il méritait au moins un Ballon d’Or »

Dans les annales du football, un nom brille avec une énigme éclatante : Samuel Eto’o. L’ancienne vedette du Barça et de l’Inter, un attaquant qui a sculpté l’histoire de sa position, demeure, pour beaucoup, un mystère insondable quant à l’absence du Ballon d’Or dans son palmarès de footballeur professionnel.

L’indignation face à ce manque, aussi flagrant que surprenant, trouve son écho en José Mourinho, figure emblématique du banc de touche, passé par l’Inter Milan en tant qu’entraîneur durant une ère où l’actuel président de la Fédération camerounaise (Fecafoot ) s’illustrait.

Dans des propos relayés par InfoSport, le maitre tacticien portugais a dénoncé sans détour cette injustice : « Comment digérer l’énigme Samuel Eto’o, qui, malgré une carrière renversante, n’a jamais brandi le Ballon d’Or… L’aura de Samuel, façonnée au le fil de sa carrière au sein des équipes d’élite, dans les ligues les plus prestigieuses, suggère une légitimité indiscutable. Les filets déchirés par ses tirs témoignent d’un bilan de buts à couper le souffle, éclos dans des arènes footballistiques variées. Trois finales de championnat disputées, deux couronnes décrochées avec brio sous les couleurs du Barcelone, ponctuées par des réalisations décisives dans chacune. »

Et de poursuivre: « Une ligue des champions brandie haut avec l’Inter, couronnement suprême. Les titres de champion empilés, trophées conquérants à foison. Dominateur absolu des classements des buteurs mondiaux pendant des années. Telle est l’histoire de Samuel Eto’o, celle d’un sommet inaccessible, comme une étoile trop lointaine. Le Ballon d’Or aurait dû être sien, une évidence irréfutable, mais hélas, des mécanismes qui échappent à notre prise en ont décidé autrement ».

Ainsi, le cas Samuel Eto’o demeure un chapitre inachevé dans le grand livre du football. Une légende du terrain qui aurait pu arborer avec justesse la couronne du Ballon d’Or, si le vent du destin avait soufflé différemment. Un rappel que dans le monde du sport, même les plus grands exploits ne garantissent pas toujours la reconnaissance suprême.