Dans un entretien accordé à Sportitalia, Maurizio Sarri est revenu sur son passage à la Juventus où il a dirigé le club turinois durant une saison. Le technicien italien a notamment évoqué la gestion délicate de Cristiano Ronaldo, la star de l’équipe piémontaise.
Débarqué à la Juventus en 2019 en provenance de Naples avec la promesse de faire mieux que chez le club napolitain, Maurizio Sarri n’aura duré qu’une saison. Alors que son contrat court jusqu’en 2022, le technicien italien a été licencié au lendemain de l’élimination des Bianconeri en huitième de finale de la Ligue des champions.
Nouvel entraîneur de la Lazio Rome depuis le 9 juin dernier. Maurizio Sarri est revenu sur ce court passage dans le club turinois. S’il admet avoir connu des moments heureux comme le titre de champion d’Italie gagné en 2020, il a surtout souligné les difficultés rencontrées dans la gestion de son effectif.
Le coach italien a notamment pointé du doigt, le cas Cristiano Ronaldo. Une gestion qui « n’est pas simple parce que Ronaldo est une multinationale: il a des intérêts personnels qui doivent se conjuguer avec les intérêts de l’équipe ». « C’est une situation difficile à gérer, honnêtement, je me considère bien meilleur comme entraîneur que comme manager« , a expliqué Sarri dans un entretien accordé à Sportitalia.
Toutefois, il a reconnu l’importance de l’attaquant portugais dans son groupe. Un serial buteur qui aide à gagner des titres. « Il y a aussi beaucoup d’aspects positifs. Quand un garçon atteint ces niveaux en chiffres, il est clair qu’il représente quelque chose qui peut dépasser l’institution et l’équipe« , a-t-il ajouté.
L’Italien de 62 ans a aussi taclé son ancien club qui n’a pas daigné célébrer son titre de champion d’Italie, alors que les Bianconeri ont fêté leur maintien dans le big four de la Série A à la fin de la saison, synonyme de qualification pour la prochaine Ligue des champions.
« Mon Scudetto ? C’était pris pour acquis à l’extérieur, mais je dois aussi dire à l’intérieur du club. Nous avons gagné un Scudetto sans le célébrer, chacun a dîné seul. La bonne année aurait probablement été cela : une quatrième place et j’ai vu qu’ils fêtaient, probablement que les conditions étaient idéales », s’est amusé Sarri.