Dans un long communiqué abondamment relayé par la presse locale, le Secrétaire général de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), Benjamin Didier Banlock, a annoncé sa démission de l’instance nationale et a fait de grosses révélations sur la gestion de son président Samuel Eto’o.
Tempête en vue dans la maison du foot camerounais? Secrétaire général de la la Fécafoot, Benjamin Didier Banlock a claqué la porte à l’instance nationale. Fervent soutien de Samuel Eto’o et grand artisan de l’élection de l’ancien attaquant du Barça à la tête de la Fédération camerounaise, l’homme a annoncé mercredi sa démission de l’instance.
Dans un long communiqué relayé par la presse locale, le désormais ex-Sg a dénoncé la gestion par Samuel Eto’o de la Fédération qui est devenue une administration aux ordres. «Je suis fondé à penser que le football camerounais ne retrouvera sa grandeur que si de grands hommes qui portent de grandes idées, agissent avec grandeur dans un environnement qui permet l’élévation et le progrès, en d’autres termes, la réalisation de grands desseins.
Je crois toujours que cela est possible mais l’état des lieux de notre management et de notre gouvernance m’amène à en douter fortement au regard des événements qui se succèdent, des faits divers qui se multiplient et de l’actualité qui donne à voir sans aucun doute, que la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) n’est pas en phase avec le projet qui vous a porté à la tête de cette Fédération», a chargé l’ex-numéro 2 dans sa note officielle, avant d’y aller de son tacle:
«Une administration de progrès à la Fécafoot ne peut se réduire à la ‘danseuse du président’ qui semble être votre seule volonté», a fustigé Banlock. «Les textes, les bonnes pratiques managériales et de gouvernance, les objectifs des projets fédéraux et les résultats doivent motiver les décisions, justifier les postures, les choix et les engagements.»
Cette démission qui fait déjà grand bruit dans le milieu sportif camerounais pourrait entraîner la Fécafoot dans une nouvelle crise alors que la maison du foot camerounais a encore en mémoire les tensions et les guerres de personnes sous l’ancienne administration.