Live logo
Live logo
AccueilNews - InfosSécuritéLa France maintiendra 2 500 à 3 000 soldats au Sahel contre 5 100 actuellement (Emmanuel Macron)

La France maintiendra 2 500 à 3 000 soldats au Sahel contre 5 100 actuellement (Emmanuel Macron)

- Publicité-
BIIC

La France maintiendra 2 500 à 3 000 soldats au Sahel contre 5 100 actuellement déployés avec l’opération Barkhane, indique le président français, Emmanuel Macron, à l’issue d’un sommet avec les pays du G5 Sahel.

La France commencera à fermer des bases dans le nord du Mali au « second semestre de l’année 2021 », dans le cadre de la réduction annoncée de sa présence militaire au Sahel, a déclaré vendredi le président français, en marge d’un sommet des pays du G5 Sahel. La fermeture des emprises françaises de Kidal, Tessalit et Tombouctou sera « achevée d’ici le début de l’année 2022 », a précisé Emmanuel Macron, lors d’une conférence de presse conjointe avec le nouveau président nigérien, Mohamed Bazoum.

La France maintiendra « à terme entre 2 500 à 3 000 » hommes dans la région, contre 5 100 aujourd’hui. « Cette transformation » « répond à la nécessité de s’adapter à la nouvelle posture des groupes terroristes et d’accompagner la prise de responsabilité des pays de la région », a déclaré Emmanuel Macron. « Nos adversaires ont aujourd’hui délaissé une ambition territoriale au profit d’un projet de dissémination de la menace, plus seulement à l’échelle du Sahel, mais à l’échelle de l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest », a fait valoir le chef d’État français, exposant le chemin jusqu’à la fin de l’opération Barkhane.

L’emprise militaire de Niamey « musclée »

Désormais, la présence militaire française au Sahel s’articulera autour de « deux missions », a-t-il détaillé : « la neutralisation et la désorganisation du haut commandement des deux organisations ennemies », Al-Qaïda et le groupe État islamique, ainsi que « l’appui à la montée en puissance des armées de la région ».

Dans le cadre de cette réarticulation du dispositif français, l’emprise militaire de Niamey, qui accueille les avions de chasse et drones français, sera « musclée », a-t-il dit. Parallèlement, « nos partenaires bénéficieront aussi du maintien de certaines capacités essentielles au Mali, santé aéro-mobilité force de réaction rapide », et « le Tchad », où se trouve actuellement le QG de l’opération Barkhane appelée à disparaître, « restera enfin un élément-clé de notre dispositif, avec le maintien d’une présence aérienne et terrestre significative ».

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici
Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!
Burkina Faso

Santé: le Burkina Faso renforce son système avec l’annonce de la construction de 55 centres médicaux

L’influence française en Afrique à travers les organisations de défense des droits humains ?

Gambie

Gambie: un réseau international de trafic de drogue démantelé

Burkina Faso

Burkina Faso: des poissons avariés transformés en engrais pour l’agriculture

Bénin

« Pourquoi vouloir le clouer au pilori pour son opinion ? », Claude Djankaki défend Adrien Houngbédji

Monde

Suède : 5 personnes blessées lors d’une fusillade dans une école

Bénin

Coopération: le Bénin adresse ses voeux au Sri Lanka à l’occasion de son 77e anniversaire d’indépendance

Bénin

Affaire DGID: Blaise Salanon dénonce « une peine de mort déguisée » et se tourne vers Talon

France: un réalisateur condamné pour agression s&xuelle sur Adèle Haenel

Bénin

Bénin: l’opposition alerte la communauté internationale sur les atteintes aux libertés