Encore quelques jours et la police républicaine ira à l’assaut des infractions au code de la route. Cette fois ci, la répression sera très dure, promet le Ddpr-Ouémé.
La police républicaine s’est engagée à mettre un terme au comportement des récidivistes sur les routes en cas de non-respect du code de la route. La répression, annoncée pour le 1er mars prochain, sera impitoyable, selon les informations reçues.
Reçu sur la radio Gerddes FM, à Akpro-Missérété, le Directeur départemental de la police républicaine (Ddpr) de l’Ouémé, le commissaire principal Dieu-donné Eglowo Djaho a annoncé la couleur. Dans ses propos, il déplore que le conducteur de moto soit protégé pendant que son client soit exposé en cas d’accident. « Le conducteur de moto qui porte casque et laisse celui qu’il a remorqué sans casque s’en fou de la vie de ce dernier », a-t-il déploré.
Pour assurer la protection de tous, il est proposé que « tout client refusant de porter le casque fourni par le Zém devra utiliser le sien ».
Les récidivistes présentés au procureur
Selon le directeur départemental de la police républicaine de l’Ouémé, la répression qui s’annonce sera sans repos pour ceux qui ne veulent pas se conformer au code de la route. A l’en croire, « des mesures répressives strictes seront mises en place sous peu » et que « les récidivistes pourront être présentés au Procureur de la République après une deuxième infraction du même type ».
Au cours d’une session de sensibilisation réunissant des représentants des conducteurs de taxi-motos, appelés zémidjan, ainsi que des membres du Centre national de sécurité routière (CNSR) et de la police à la fin du mois de janvier, le Directeur général de la police républicaine (DGPR), Soumaïla Yaya, a souligné que le non-port de casque et d’autres infractions au code de la route seront sévèrement sanctionnés. Ceci inclut le non-respect des couloirs de circulation (pistes cyclables), les surcharges, le défaut de plaque d’immatriculation, et toutes autres infractions routières.