La Russie et la Turquie se sont convenues, mercredi, à renforcer leur coopération au plan de la Défense. Les deux pays entendent aller jusqu’à la fabrication conjointe de moteurs d’avions et de sous-marins.
Les coopérations avec Moscou en matière d’industrie de la défense vont se renforcer, jusqu’à aller à la fabrication conjointe de moteurs d’avions et de sous-marins, a assuré mercredi, le président turc Recep Tayyip Erdogan, lors d’une interview accordée dans l’avion qui le ramenait en Turquie, après son sommet avec le président russe, Vladimir Poutine à Sotchi.
« Le processus autour des S-400 se poursuit, pas question de faire marche arrière. Nous avons discuté [avec Poutine] de la manière de renforcer cette coopération », a-t-il indiqué, soulignant la détermination de la Turquie à préserver ce choix, n’en déplaise à Washington.
« Nous avons discuté avec M. Poutine de l’éventualité de construire ensemble les 2è et 3è centrale nucléaires en Turquie. Nous allons travailler sur ce sujet », a expliqué Erdogan, rappelant que la première centrale nucléaire de Turquie est en construction à Akkuyu, dans le cadre d’un partenariat avec la Russie justement. « Nous pouvons travailler avec la Russie sur la construction de navires et même de sous-marins. Des avancées dans ce sens vont avoir lieu », a-t-il poursuivi.
« Nous avons discuté de pas concrets pour la fabrication de moteurs d’avions et de chasseurs. Nous allons avancer sur la question des moteurs d’avion. Il y a des propositions pour porter à une autre dimension les travaux sur l’espace, comme construire une plateforme de lancements de roquettes », a-t-il conclu.