Le Burkina Faso a officiellement adhéré à la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel, mercredi, lors de la cinquième Conférence d’examen de cette convention tenue à Siem Reap, au Cambodge, selon des sources diplomatiques.
Dans un communiqué publié, le ministère burkinabè des Affaires étrangères a annoncé qu’une délégation burkinabè avait pris part à cet événement placé sous le thème « Un monde sans mines ». À cette occasion, la délégation a réaffirmé l’engagement du Burkina Faso en faveur d’un monde débarrassé des mines antipersonnel, tout en soulignant les défis sécuritaires auxquels le pays est confronté. Elle a notamment évoqué l’utilisation d’engins explosifs improvisés par des groupes terroristes opérant sur une partie du territoire national.
Le communiqué a également mis en lumière les graves conséquences de cette situation : des pertes humaines importantes, des déplacements massifs de populations vers des zones sécurisées et des entrailles au développement socioéconomique des régions touchées.
La ministre déléguée chargée de la Coopération régionale, Stella Eldine Kabré Kaboré, a pour sa part souligné les efforts déployés par le gouvernement burkinabè. Elle a rappelé que, dans le cadre de la coopération régionale, le Burkina Faso avait renforcé la collaboration transfrontalière pour limiter la circulation des composants servant à fabriquer des moteurs explosifs improvisés et promouvoir des initiatives en faveur de la paix.