Le corps de l’ancien président José Eduardo dos Santos sera remis à sa veuve pour être rapatrié et inhumé en Angola, a décidé un tribunal de Barcelone dans un arrêt rendu public ce mercredi 17 août.
Jose Eduardo dos Santos, qui a dirigé l’Angola d’une main de fer de 1979 à 2017, est mort à l’âge de 79 ans dans une clinique de Barcelone, où il avait été hospitalisé après un arrêt cardiaque le 23 juin. Sa fille a porté plainte en Espagne quelques jours avant son décès pour «tentative d’homicide».
Elle accuse le médecin personnel de son père et sa dernière épouse, Ana Paula, d’être responsables de la détérioration de l’état de santé de l’ancien chef d’État. «Jusqu’au mois d’avril dernier, Ana Paula n’avait pas rendu visite» à Jose Eduardo dos Santos, qui s’était installé à Barcelone en 2019, officiellement pour raisons de santé, a assuré Tchizé dos Santos dans un communiqué publié samedi par ses avocats.
Les résultats préliminaires de l’autopsie réalisée à la demande d’une de ses filles, font état d’une «mort naturelle», avec des problèmes d’«insuffisance cardiaque» et de «surinfection pulmonaire», a déclaré une source à l’AFP, en précisant que des analyses complémentaires devaient encore être menées.
Aux dernières nouvelles, on apprend que, sur décision de la justice espagnole, le corps de José Eduardo dos Santos sera remis à sa veuve pour être rapatrié et inhumé en Angola. Le sort de la dépouille de l’ancien chef de l’État angolais est au centre d’une bataille juridique entre sa veuve et l’une de ses filles, depuis son décès à Barcelone, le 08 juillet dernier.