Abandonné en plein vol par la France dans un contexte d’insécurité criard, le Mali a décidé de coopérer avec d’autres partenaires pour combler le vide sécuritaire laissé par Barkhane dans le pays.
A New York, lors de la 76e Assemblée générale des Nations Unies, le Premier ministre malien, Choguel Maïga, s’est plaint de la façon dont les troupes françaises ont quitté le Mali. « La nouvelle situation née de la fin de Barkhane plaçant le Mali devant le fait accompli et l’exposant à une espèce d’abandon en plein vol, nous conduit à explorer les voies et moyens pour mieux assurer la sécurité de manière autonome avec d’autres partenaires », a déclaré samedi, Choguel Maïga.
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Ces nouvelles voies, dit le Premier ministre, doivent permettre de « combler le vide que ne manquera pas de créer la fermeture à certaines emprises de Barkhane dans le nord du Mali ». Tout au long de sa déclaration, le chef du gouvernement malien n’a, à aucun moment, fait mention d’un éventuel accord avec la société militaire privée russe Wagner qui pourtant, est l’un des sujets phares sur lesquels on l’attendait.
Cette semaine, la Russie a confirmé avoir entamé des discussions avec le Mali dans la lutte contre l’insécurité sans donner plus de détails. Vendredi, les ministres des Affaires étrangères du Mali, Abdoulaye Diop et Sergey V. Lavrov de la Russie ont réitéré, leur volonté de renforcer le partenariat entre leurs pays, notamment dans les domaines de la Défense et Sécurité, du Développement économique et social.