La Cour pénale internationale (CPI) est en train de faire la cour à la Guinée Bissau pour que le pays accepte de faire partie des membres de l’institution judiciaire internationale. Une demande faite directement par le président de la CPI, Piotr Hofmanski.
En visite en Guinée Bissau, le patron de la CPI a exhorté le pays à devenir membre comme preuve de l’engagement de la nation d’Afrique de l’Ouest en faveur de la paix. Accompagné de Matias Hellman, conseiller des relations extérieures de la CPI, Hofmanski a indiqué qu’il était venu demander à l’ancienne colonie portugaise de signer le Statut de Rome, qui est le traité fondateur de la Cour.
« Nous avons maintenant 123 États membres de la Cour pénale internationale, dont presque tous les membres de la CEDEAO, à l’exception du Togo et de la Guinée-Bissau, tous les autres sont membres. Le président, le juge Hofmanski, a expliqué que la ratification du Statut de Rome de la Cour pénale internationale est un signal d’engagement en faveur de la paix, de la sécurité et de l’État de droit », a déclaré le président de la CPI aux journalistes.
Cette demande formulée par le président de cette institution a été bien reçue par le chef de l’Etat de Guinée Bissau, Umaro Sissoco Embalo, qui, sans donner de détails, a promis d’examiner la demande de la CPI, rapportent les médias locaux et étrangers.
La Guinée-Bissau est notoirement instable et a subi quatre coups d’État militaires depuis 1974, le plus récent en 2012. Une tentative de coup d’État ratée en février a fait 11 morts.