« Ce que je conseille toujours à toute personne qui n’est pas d’accord avec le droit, c’est de se rendre à la justice et présenter ses arguments. » a déclaré le procureur général de la CPI, Karim Khan, interrogé par France 24 à propos du mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) à l’encontre du président russe Vladimir Poutine.
Le 17 mars, la Cour pénale internationale a émis un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine, présumé responsable de crimes de guerre. Sur France 24, le procureur général de la CPI, Karim Khan, a déclaré qu’il s’agit d’un jour important pour la justice internationale, car pour la première fois, « un chef d’État d’un membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU est poursuivi » par la CPI.
« Ce que je conseille toujours à toute personne qui n’est pas d’accord avec le droit, c’est de se rendre à la justice et présenter ses arguments. » a déclaré Karim Khan. « Nous avons des juges indépendants et impartiaux qui se sont montrés courageux et totalement capables de faire la différence entre les faits et la fiction. C’est à eux qu’il convient de présenter ces arguments. » a affirmé le procureur général de la CPI. « Si une personne, une partie suspecte estime que les accusations sont fantaisistes, il peut se présenter au tribunal, présenter ses arguments aux juges, avoir la confiance de le faire, telle est la procédure ».
Karim Khan, le procureur de la Cour pénale internationale, s’est rendu sur des sites du sud de l’Ukraine dans le cadre de son enquête sur les déportations d’enfants ukrainiens en Russie. Sur les photos, Karim Khan, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), portait gilet pare-balles et casque lourd, alors qu’il se rendait, jeudi 2 mars, dans le sud de l’Ukraine, dans le but d’y « visiter des sites liés aux allégations de déportation d’enfants », comme l’a annoncé la CPI sur les réseaux sociaux.