Le président français Emmanuel Macron a reçu, ce mercredi 25 janvier, le président de la Côte d’Ivoire Alassane Ouattara au palais présidentiel de l’Élysée à Paris. Au menu des échanges, la situation régionale, et en particulier la transition à Ouagadougou et le retrait des forces françaises dans le pays.
Ce mercredi 25 janvier se déroule à l’Élysée à Paris un déjeuner entre le président français  Emmanuel Macron et son homologue ivoirien Alassane Ouattara. L’occasion pour les deux hommes de s’entretenir sur l’épineux dossier du Burkina Faso.
« Ce mercredi, j’ai eu un excellent déjeuner de travail avec le Pdt Emmanuel Macron. Nous avons échangé sur des sujets bilatéraux et régionaux d’intérêt commun. Je me réjouis du partenariat solide et confiant entre nos deux pays. » a déclaré le président Alassane Ouattara sur les réseaux sociaux.
Ce mercredi, j’ai eu un excellent déjeuner de travail avec le Pdt @EmmanuelMacron.
— Alassane Ouattara (@AOuattara_PRCI) January 25, 2023
Nous avons échangé sur des sujets bilatéraux et régionaux d’intérêt commun. Je me réjouis du partenariat solide et confiant entre nos deux pays. pic.twitter.com/X7Zdp9TCOe
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Selon une source diplomatique citée par Europe1, la France va retirer ses troupes d’ici « un mois » du Burkina Faso comme demandé par le gouvernement burkinabè. Une décision prise deux jours après la demande de Ouagadougou en ce sens. « Ce que nous dénonçons, c’est l’accord qui permet aux forces françaises d’être présentes au Burkina Faso. Il ne s’agit pas de la fin des relations diplomatiques », avait déclaré lundi le porte-parole du gouvernement du pays.
Basée près de Ouagadougou, cette force était censée Å“uvré contre les jihadistes sur l’ensemble de la bande sahélo-saharienne. Mais sa zone d’exercice se rétrécit après le retrait en 2022 de l’armée française du Mali et désormais du Burkina Faso. Créée en 2009, la Task Force Sabre est déployée pour répondre à une série de prises d’otages et à une attaque contre l’ambassade française en Mauritanie. En août 2009, un jihadiste commet un attentat suicide devant l’ambassade, blessant deux gendarmes français et une Mauritanienne, un mois et demi après l’assassinat d’un ressortissant américain.