Une nouvelle mission de l’organisation intergouvernementale anglophone, Commonwealth, séjourne depuis lundi au Togo. Ce, dans le cadre du processus en cours, d’intégration du Togo dans cette organisation anglophone.
Lancé depuis 2014, le processus d’adhésion du Togo au Commonwealth se précise. Une nouvelle mission de l’organisation séjourne depuis lundi sur le territoire togolais. Cette mission, la troisième après celles de 2017, sera comme les précédentes, consacrée à des évaluations et des consultations. La délégation s’entretiendra ainsi avec les principales autorités du pays, les acteurs de la société civile et certains acteurs politiques.
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Pour le Togo, cette adhésion, loin d’être une rupture avec la francophonie, est une opportunité pour diversifier ses relations avec les autres pays et entités du monde, et attirer un peu plus d’investissements. “Le Commonwealth, c’est surtout un marché de deux milliards de consommateurs”, rappelle le directeur de cabinet du ministère de la communication, Franck Missité.
Il y a deux ans, à la faveur d’un déplacement à Londres, le Chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé, avait réaffirmé la volonté du Togo d’y adhérer. Pour rappel, l’Organisation créée en 1931, comporte parmi ses 54 Etats, des nations non-anglophones comme le Mozambique.