Le Togo a annoncé ce mercredi, sa volonté de renforcer sa politique nationale sur les armes chimiques. Dans ce cadre, une initiative première a été effective en Conseil des ministres de cet après-midi.
Au Togo, le gouvernement s’apprête à renforcer la politique nationale du pays sur les armes chimiques. Un avant-projet de loi a été adopté dans ce sens mercredi en conseil des ministres.
Le texte prévoit notamment de réglementer l’importation, l’exportation, la mise au point, la fabrication, le stockage et l’emploi des armes chimiques, ainsi que leur destruction. Une fois adopté par les députés, il permettra d’une part de mieux protéger les populations, mais également de doter l’Autorité nationale compétente (ANIAC) des moyens nécessaires pour mener à bien ses missions.
Pour rappel, le Togo, qui ne produit ni ne stocke d’armes chimiques, a ratifié depuis 1997 la Convention internationale sur leur interdiction. Il s’agit d’un traité international de désarmement qui interdit la mise au point, la fabrication, le stockage et l’usage des armes chimiques. La Convention a été signée le 13 janvier 1993 à Paris et est entrée en vigueur le 29 avril 1997.
Le fonctionnement de la CIAC, qui est généralement considérée comme un des plus grands succès en matière de désarmement, se base sur trois principes majeurs à savoir: l’interdiction complète des armes chimiques ; la destruction des arsenaux existants et un régime de vérification des engagements pris dans le cadre de la Convention et placé sous l’égide d’une institution indépendante, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC).
L’Union européenne (UE) soutient financièrement l’OIAC dans le cadre de la stratégie européenne de 2003 sur la lutte contre la prolifération des armes de destruction massive.