Le gouvernement togolais comme certains gouvernements de la sous-région, a décidé d’imposer de nouvelles conditions pour l’exportation des produits de grande consommation.
Les ministres de l’agriculture, de l’économie, de la sécurité et du commerce du Togo, ont décidé d’emboîter le pas à certains de leurs homologues de la sous-région comme le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. A se baser sur un arreté interministériel signé par ses ministres Togolais, « les acteurs économiques devront continuer par obtenir une autorisation du ministère du commerce avant l’exportation des produits de grande consommation ».
« L’exportation des produits de grande consommation est soumise à une autorisation préalable” du ministère du commerce, ont rappelé les officiels, avant d’annoncer qu’un comité d’étude a été créé pour « instruire les demandes d’autorisation de l’exportation” de ces produits. Entre autres pièces requises pour le dossier d’autorisation, une quittance de 50 000 FCFA sera exigée pour les frais de dossiers. Si sa durée de validité est de 30 jours, elle n’est valable que pour une seule exportation et renouvelable.
Pour rappel, en 2021, le gouvernement togolais avait déjà fixé des modalités similaires sur l’exportation des produits comme le maïs, le sorgho, le mil, le haricot, le riz, l’igname, le manioc, et les farines de manioc.
La sous-région fait face depuis peu, à une cherreté des produits de première necessité. La guerre qui sévit en Ukraine a aggravé la situation notamment avec la flambée du prix de certains produits clés. Les gouvernements de la sous-région se sont depuis, lancés le défi de trouver le plus rapidement possible, une solution paliative à cette situation qui risque de perdurer.