Au large de l’État d’Ondo, dans le sud-ouest du Nigeria, les autorités ont intercepté le MT Tura II, un pétrolier transportant illégalement 800 000 litres de pétrole brut en direction du Cameroun voisin.
Le Nigeria, souvent frappé par les vols de pétrole, a récemment connu une nouvelle saisie majeure, démontrant les défis persistants auxquels est confronté le pays en matière de lutte contre le vol de ressources naturelles. Le porte-parole de la Nigeria National Petroleum Corporation (NNPC), Garba Deen Muhammed, a confirmé que le navire arraisonné, le MT Tura II, appartenait à une société pétrolière privée et n’était pas en possession des documents légaux nécessaires pour transporter du pétrole.
Selon les premières investigations, la cargaison de pétrole brut provenait illégalement d’un puits de forage situé au large de l’État d’Ondo, au Nigeria. Les autorités n’ont trouvé aucun document valide pour le navire ou la cargaison de pétrole brut lors de son arraisonnement. Cette découverte soulève de sérieuses préoccupations quant à la surveillance et à la régulation des activités pétrolières dans le pays.
Le vol de pétrole au Nigeria est un problème persistant qui entraîne des pertes financières énormes pour le gouvernement et nuit au développement économique du pays. Les groupes criminels et les organisations illégales profitent souvent de la faible sécurité et de la corruption rampante pour s’engager dans des activités de vol de pétrole. Ces incidents nuisent également à l’image du Nigeria en tant qu’acteur majeur du secteur pétrolier en Afrique.
Les autorités nigérianes ont pris des mesures immédiates pour appréhender l’équipage du cargo illégal et ont immobilisé le navire pour une enquête plus approfondie. Les investigations en cours chercheront à déterminer les responsables du vol de pétrole et à les traduire en justice afin de lutter contre l’impunité et de dissuader les actes criminels similaires à l’avenir.