Les États-Unis ont fermement condamné la décision de la Cour pénale internationale (CPI) d’émettre des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant.
« Les États-Unis rejettent catégoriquement la décision de la Cour d’émettre des mandats d’arrêt contre de hauts responsables israéliens », a déclaré un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche dans une note transmise à l’AFP.
Washington a évoqué le processus ayant mené à cette décision comme biaisé. « Nous restons profondément préoccupés par l’empressement du procureur à réclamer des mandats d’arrêt et par les erreurs troublantes dans le processus qui a mené à cette décision », a ajouté le porte-parole.
La Maison Blanche a également réaffirmé sa position selon laquelle la CPI n’a pas compétence juridique dans cette affaire, en raison notamment du fait qu’Israël n’est pas un État partie au Statut de Rome, le traité fondateur de la Cour.
Cette déclaration reflète le soutien traditionnel des États-Unis à Israël, tout en s’opposant aux initiatives internationales perçues comme menaçant la souveraineté de leurs alliés. Washington a régulièrement évoqué les enquêtes de la CPI concernant les acteurs non signataires du Statut de Rome.
La décision de la CPI, annoncée plus tôt dans la journée, a suscité de nombreuses réactions internationales et intervient dans un contexte de fortes tensions liées au conflit israélo-palestinien, marqué par des pertes humaines considérables et des accusations mutuelles de crimes de guerre.