En Mauritanie, environ 1,9 million d’électeurs se mobilisent pour choisir parmi sept candidats à la présidence. Le pays, qui a réussi à résister à l’instabilité jihadiste dans la région, se prépare à entrer dans le cercle des producteurs de gaz.
Les Mauritaniens se rendent aux urnes pour élire leur prochain président parmi sept candidats, à l’issue d’une campagne électorale qui s’est achevée dans un climat relativement serein. Le président sortant, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, grand favori, a promis la victoire lors d’un rassemblement à Nouakchott.
Le scrutin intervient alors que la Mauritanie s’est distinguée par sa capacité à contenir la menace jihadiste, contrairement à plusieurs de ses voisins sahéliens. Cette stabilité relative s’accompagne de perspectives économiques prometteuses, le pays étant sur le point de devenir un acteur significatif dans le secteur du gaz.
Malgré la tranquillité générale de la campagne, des incidents isolés ont été signalés à Nouadhibou, où des affrontements ont éclaté entre partisans de différents candidats. Biram Dah Abeid, candidat récurrent et principal rival, a dénoncé « le régime de la corruption » lors de son dernier meeting, marquant un fort contraste avec le discours du président sortant.
Hamadi Ould Mohamed El Mokhtar, représentant le parti islamiste Tewassoul, a également clôturé sa campagne à Nouakchott en mettant en garde contre toute tentative de fraude électorale, reflétant une vigilance accrue de l’opposition face au processus électoral.