C’est la première fois que le maître du Kremlin reconnaît publiquement que la pluie de sanctions internationales, qui touchent de nombreux secteurs de l’activité russe dont celui stratégique des hydrocarbures, affectent l’économie de la Russie.
Vladimir Poutine a admis pour la première fois, mercredi 29 mars, que les sanctions internationales visant Moscou « peuvent » avoir des conséquences « négatives » à « moyen terme » sur l’économie nationale. Depuis le début du conflit, une pluie de sanctions internationales touche de nombreux secteurs de l’activité russe, dont celui stratégique des hydrocarbures.
Si le chômage en Russie « est à son niveau le plus bas », à 3,6%, et que l’inflation « va tomber en dessous des 4% », selon Vladimir Poutine, « cela ne veut pas dire que tous les problèmes ont déjà été résolus », a-t-il prévenu. « Le retour à une trajectoire de croissance ne doit pas nous faire se relâcher », a-t-il encore appuyé dans un rare réquisitoire, appelant à « garantir la souveraineté économique » de la Russie.
Joe Biden se dit « préoccupé » par le déploiement d’armes en Biélorussie
« Ce sont des paroles dangereuses et c’est préoccupant », a déclaré le président américain Joe Biden, en réaction à la décision de Vladimir Poutine de déployer des armes nucléaires tactiques en Biélorussie. Selon les renseignements américains, ce transfert n’a pas encore eu lieu. « Ils ne l’ont pas encore fait », a répété le président des Etats-Unis.
En visite sur le site de la centrale nucléaire de Zaporijjia, le chef de l’AIEA, Rafael Grossi, s’inquiète d’une « hausse de l’activité militaire dans toute cette région ». Il appelle à « éviter une catastrophe ».