Sept civils afghans sont morts dans le chaos qui règne à l’aéroport de Kaboul, capitale de l’Afghanistan, a fait savoir le ministère britannique de la Défense dimanche. Les talibans accusent les Etats-Unis d’être responsables de la situation.
Une semaine après l’arrivée au pouvoir des talibans, l’évacuation des étrangers et des civils afghans se déroule dans un climat de tension extrême. Les scènes de panique et de désespoir, qui se succèdent depuis une semaine à l’aéroport de Kaboul, ont provoqué la mort de civils. Sept Afghans sont morts dans la cohue, a indiqué dimanche le ministère britannique de la défense, sans plus de précisions.
Les États-Unis sont responsables du chaos à l’aéroport de Kaboul où des milliers d’Afghans continuent désespérément à attendre un vol pour fuir le pays et cela doit cesser « le plus tôt possible« , a estimé ce dimanche un haut responsable taliban.
« L’Amérique, avec toute sa puissance et ses équipements (…), a échoué à ramener l’ordre à l’aéroport. Il y a la paix et le calme dans tout le pays, mais il n’y a que le chaos à l’aéroport de Kaboul (…) Cela doit cesser le plus tôt possible« , a déclaré ce responsable, Amir Khan Mutaqi. « L’Amérique, avec toute sa puissance et ses équipements (…), a échoué à ramener l’ordre à l’aéroport. Il y a la paix et le calme dans tout le pays, mais il n’y a que le chaos à l’aéroport de Kaboul (…) Cela doit cesser le plus tôt possible », a déclaré ce responsable.
errifiées, des milliers de familles cherchent à fuir via l’aéroport, bien que Washington ait mis en garde contre des menaces pour la sécurité en ce lieu et que l’Union européenne a estimé « impossible » d’évacuer toutes les personnes menacées par les talibans. Depuis leur entrée dans Kaboul le 15 août, les militants islamistes tentent de convaincre la population qu’ils ont changé, affirmant que leur politique sera moins brutale que lorsqu’ils étaient à la tête du pays de 1996 à 2001. Mais cela n’endigue pas le flot de ceux qui ne croient pas en leurs promesses et veulent désespérément partir.