Le sujet de l’homosexualité reste tabou au Bénin, mais la communauté LGBTQIA+ (lesbiennes, gays, bisexuelles, trans, queers, intersexes et asexuelles) s’agrandit. Selon un membre de ladite communauté, ils sont déjà plus de 18 000 personnes à se réclamer de cette orientation sexuelle.
Au Bénin, au moins 18 000 personnes sont répertoriées dans les associations identitaires de la communauté LGBTQIA+. Selon un membre qui s’est confié à Frissons radio, le premier réseau de cette communauté compte au moins 18 associations. « Le premier réseau d’associations identitaires est composé actuellement de 18 associations, avec au moins 18 000 adhérents sur toute l’étendue du territoire », a-t-il déclaré.
Selon l’intervenant, les personnes LGBTQIA+ vivent dans la clandestinité au Bénin et sont obligées de ne pas s’affirmer. « Au Bénin, nous vivons pour la plupart dans la clandestinité, renfermés sur nous-mêmes, dès lors que la société découvre ton orientation », a-t- il déploré. Selon lui, les homosexuels sont aussi des humains et ont le droit de vivre comme tout le monde.
Il y a quelques jours, des transgenres ont été pris à partie à la sortie d’un bar, à Cotonou. Mis à poil et brutalisés, les concernés ont saisi la justice par le biais d’une de leurs associations. Au Bénin, il n’y a aucune loi qui reconnaît les relations entre personnes de même sexe. Mais, contrairement à d’autres pays africains, cette pratique n’est pas réprimée au Bénin.