Un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur ce mercredi 27 novembre, à 4 heures (heure locale), rapporte RFI.
Cet accord met fin à plus d’un an d’hostilités transfrontalières et deux mois de guerre ouverte entre l’armée israélienne et le groupe libanais soutenu par l’Iran. Ce conflit a provoqué d’importants déplacements de population, avec des dizaines de milliers de réfugiés en Israël et des centaines de milliers au Liban.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a déclaré que la trêve permettrait à Israël de se concentrer sur d’autres menaces, notamment l’Iran et le Hamas. Il a toutefois averti que toute violation par le Hezbollah entraînerait une réponse immédiate. Cet accord, négocié avec le soutien des États-Unis et de la France, prévoit également un renforcement de la présence de l’armée libanaise dans le sud du pays, conformément à la résolution 1701 de l’ONU.
Malgré l’entrée en vigueur de la trêve, les tensions persistent. Avant l’annonce officielle, Israël a intensifié ses frappes sur des cibles stratégiques à Beyrouth et dans d’autres régions, entraînant des destructions majeures et un bilan humain lourd. Le Hezbollah a répondu par des attaques de drones sur Tel-Aviv.
La communauté internationale, incluant les États-Unis, l’Union européenne et l’ONU, a salué cette trêve tout en soulignant le défi de sa mise en Å“uvre. Un comité international supervisera l’application des clauses de l’accord, visant à stabiliser durablement la région.