La Confédération africaine de football (CAF) a suspendu le sifflet algérien Mehdi Abid Charef, arbitre principal de la VAR lors du quart de finale de la Ligue des champions entre le Raja Casablanca et Al Ahly.
C’est sans doute un mauvais vent qui souffle sur le football algérien. Après l’élimination de la coupe du monde 2022 et le coup de sang du sélectionneur algérien Djamel Belmadi, c’est une nouvelle affaire qui secoue la communauté sportive algérienne.
En effet, la presse locale a annoncé la suspension par la CAF de l’Arbitre Mehdi Abid Charef. Le sifflet algérien a été mis à pied par la commission des arbitres de l’instance faîtière du foot africain. Ce dernier était l’arbitre principal de la VAR lors du quart de finale aller de la Ligue des champions entre le Raja Casablanca et Al Ahly.
Selon Africa Foot United, Mehdi Abid Charef est « coupable d’avoir induit l’arbitre Jean Jacques Ndala en erreur ». En effet, pendant cette rencontre, l’arbitre congolais a sifflé un penalty pour une faute de main d’un défenseur Rajaoui, pourtant le ballon a touché la cuisse du joueur.
C’est alors ainsi que La Var, va interpeller le central congolais et va lui proposer un plan trompeur de l’action « pour qu’il accorde un penalty au club cairote face à la formation marocaine alors que le meilleur plan, celui de la télé, a été laissé de côté. Suite à cette affaire, l’arbitre algérien Mehdi Abid Charef a été provisoirement suspendu », ajoute Africa Foot United sur son compte Facebook.
Ce dernier va comparaître dans les dix prochains jours devant la commissions des arbitres de la CAF qui décidera de son sort. Ce sera sa deuxième comparution pour corruption devant l’instance après 2018 lors du match aller de la finale de la Ligue des champions de la CAF, opposant les Égyptiens d’Al Ahly aux Tunisiens de l’ES de Tunis.