Dans une interview accordée à France 24, le président de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló a déclaré que « c’est inacceptable en plein siècle XXI de voir les coups d’État. » selon l’ex-président de la Cedeao, « l’intervention militaire au Niger est toujours sur la table ».
A travers une interviewé accordée à la chaîne publique d’information « France 24 », par Marc Perelman pour le président de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, a indiqué, ce vendredi, que c’est « inacceptable en plein siècle XXI de voir les coups d’État. Ça, c’est totalement démodé. » Pour le président de la Guinée-Bissau, c’était « une grande erreur de la part de la Cédéao de lever les sanctions au Mali », après la prise de pouvoir militaire du 24 mai 2021.
« Dès le premier coup d’État, on aurait dû être ferme et prendre des mesures. C’est antidémocratique. C’est la tradition des années 70-80 qui est en train de revenir », a-t-il estimé. Et d’ajouter que la question de l’intervention de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest « est toujours sur la table ».
Depuis la prise de pouvoir militaire au Niger, le 26 juillet dernier, la Cédéao fait peser la menace d’une intervention militaire dans ce pays du Sahel. Au même moment, le pouvoir militaire nigérien a exigé le départ de l’ambassadeur français dans le pays ainsi que de ses soldats. La requête a été refusée par les autorités françaises qui considèrent Mohammed Bazoum comme le président légitime du pays.