Le premier mandat du président Patrice Talon n’a pas été facile pour cette frange de l’opposition, dite radicale. Absente à tous les enjeux électoraux au cours du mandat finissant, quel sort réserve le second mandat, placé sous le signe du développement, à ces formations politiques, qui ne partagent pas la même vision de développement avec le chef de l’Etat.
Sur la question, le président de la commission des lois de l’Assemblée nationale, l’honorable Orden Alladatin, a sa petite idée.
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Dans un entretien accordé au quotidien « Fraternité », le député membre de l’Union Progressiste (UP) estime que l’opposition a son destin entre ses propres mains.
« L’opposition a son destin en main. A elle de s’organiser pour rester dans l’arène », fait-il savoir.
Orden Alladatin
Pour l’ex-acteur de la société civile, les textes sont les mêmes pour tout le monde, et c’est à chacun de s’organiser sur le terrain pour s’imposer.
Il suggère aux leaders de l’opposition de travailler à leur union. C’est, selon lui, la seule voie du succès pour elle. Le député de l’Union Progressiste estime, par ailleurs, que son vÅ“u est de voir, en 2023, une assemblée nationale plus ouverte avec au moins 3 partis politiques, dont un de l’opposition.