Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union Africaine, a fermement condamné les frappes aériennes israéliennes sur le camp de réfugiés de Rafah, dans le sud de Gaza.
Le président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat, a dénoncé avec vigueur les récentes frappes aériennes israéliennes qui ont frappé un camp de réfugiés à Rafah, une ville située dans le sud de la bande de Gaza. Ces attaques, qui ont causé la mort de plus de 35 personnes, dont la majorité étaient des femmes et des enfants, ont été qualifiées d’horribles et de violations flagrantes du droit international.
« En menant d’horribles frappes aériennes pendant la nuit, tuant principalement des femmes et des enfants palestiniens piégés dans un camp de réfugiés à Rafah, l’État d’Israël continue de violer le droit international en toute impunité », a déclaré Mahamat dans un communiqué de presse. Il a également souligné l’importance de l’application immédiate de l’ordonnance de la Cour internationale de justice (CIJ), qui avait enjoint Israël de cesser ses opérations militaires à Rafah.
L’attaque a eu lieu malgré cette ordonnance de la CIJ, aggravant la situation déjà désastreuse des habitants de Rafah. Selon des sources médicales et des officiels, les frappes israéliennes ont ciblé une zone proche de la base logistique de l’Office des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) à Tal al-Sultan.
Moussa Faki Mahamat a appelé la communauté internationale à intervenir d’urgence pour mettre fin à la violence et instaurer un cessez-le-feu, afin de prévenir davantage de pertes humaines et de souffrances. « L’ordonnance de la CIJ doit être appliquée de toute urgence si l’on veut que l’ordre mondial prévale. Il faut un cessez-le-feu maintenant », a-t-il dit.