L’Union africaine a demandé samedi l’ouverture d’une enquête sur le meurtre, le 29 novembre, de dizaines de civils dans le village de Kisishe, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), lors d’un affrontement militaire entre des rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) et des milices locales. C’est ce qu’indique un communiqué publié sur le portail de l’Union africaine, basé sur un rapport d’experts des Nations unies.
« L’Union africaine condamne fermement ce crime et exige que les enquêtes nécessaires soient menées et que les responsables soient identifiés et traduits en justice dans les meilleurs délais », indique le document, signé par le président de l’Union africaine, le Sénégalais Macky Sall, et le président de la commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat. Il a été souligné que l’Union africaine soutenait pleinement l’accord international de cessez-le-feu conclu dans la capitale angolaise Luanda le 23 novembre et appelait tous les groupes armés à y adhérer.
Selon les conclusions préliminaires des experts de l’ONU, au moins 130 civils ont été tués à Kisishe. De leur côté, les autorités de la République démocratique du Congo font état de 272 morts.