Deux militaires maliens et une vingtaine de « terroristes » ont été tués dans des combats intenses à Tinzaouatene, près de la frontière algérienne. Les affrontements entre les Forces armées maliennes (FAMa) et les rebelles du Cadre stratégique pour la défense du peuple de l’Azawad (CSP-DPA) ont également fait dix blessés parmi les soldats maliens.
La situation sécuritaire au Mali reste préoccupante, comme en témoignent les récents combats à Tinzaouatene, une localité située à 233 km au nord-est de Kidal, près de la frontière algérienne. Vendredi, l’armée malienne a annoncé que deux de ses soldats ont été tués et dix autres blessés lors de violents affrontements avec des groupes terroristes. Selon l’état-major général des armées, une vingtaine de « terroristes » ont également été neutralisés au cours de ces combats.
Les hostilités ont éclaté jeudi lorsque des groupes armés « terroristes » ont attaqué une patrouille des Forces armées maliennes. Une réaction immédiate et vigoureuse des FAMa a suivi, entraînant des pertes lourdes du côté des assaillants. L’état-major a rapporté la destruction de plusieurs véhicules et une importante quantité de matériel de guerre appartenant aux terroristes.
Les combats se sont intensifiés vendredi avec des frappes chirurgicales menées par les forces maliennes contre des positions ennemies. L’état-major général des armées du Mali a indiqué que la situation est sous surveillance étroite et que des informations supplémentaires seront fournies en fonction de l’évolution des événements.
Cette nouvelle vague de violence survient après que l’armée malienne a annoncé, le 22 juillet, avoir pris le contrôle de la localité d’In-Afarak, également située dans la région de Kidal. Depuis plus d’une décennie, le Mali fait face à des attaques terroristes et des conflits communautaires.