Le Togo n’est pas disposé à reconnaitre le mariage homosexuel. Face au Comité des droits de l’homme des Nations Unies mardi, le ministre togolais des droits de l’homme, Christian Trimua, a réitéré le refus catégorique du Togo à reconnaitre la communauté des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT).
Le nouveau code des personnes et de la famille du Togo ne reconnaît que le mariage entre un homme et une femme. L’article 42 du nouveau Code consacre la monogamie comme la règle et la polygamie comme l’exception. Et les autorités togolaises ne comptent pas changer la règle.
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Mardi, à l’occasion de la présentation du 5e rapport périodique sur la mise en Å“uvre du « Pacte international relatif aux droits civils et politiques », le gouvernement togolais est revenu sur la question des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans, queers, intersexes et asexuelles. « Pour ce qui concerne les relations sexuelles entre adultes consentants du même sexe, le Togo n’envisage pas d’abroger les dispositions qui les criminalisent. Car cette orientation sexuelle n’est pas en adéquation avec les valeurs sociales togolaises », a déclaré Dr Christian Trimua, porte-parole du gouvernement togolais.
Au Togo, les actes homosexuels sont passibles de trois ans d’emprisonnement et d’une amende allant de 100 000 à 500 000 francs CFA. Selon les autorités togolaises, les pratiques homosexuelles sont contraires aux valeurs de la société togolaise. Le Togo n’est pas le seul pays qui refuse de reconnaitre le mariage homosexuel. Au Sénégal, la loi condamne fermement cette pratique et les manifestations se multiplient pour l’augmentation de la peine, en cas de violation.