L’ambassade de Russie au Mali et au Niger a déconseillé à ses ressortissants tout déplacement au Niger et au Mali en raison du niveau élevé de la menace terroriste.
C’est une recommandation aux citoyens russes concernant les visites au Mali et au Niger que l’ambassade de Russie au Mali et au Niger a publié ce Mercredi 24 Juillet 2024. « Nous vous rappelons qu’en raison des conditions de sécurité difficiles et du niveau élevé de la menace terroriste, il est déconseillé de se rendre sur l’ensemble du territoire du Mali et du Niger ». peut-on lire sur les canaux digitaux, X et Télégram de l’ambassade de Russie au Mali et au Niger.
« La situation est extrêmement dangereuse dans la zone des « trois frontières » (Mali – Niger – Burkina Faso), dans les régions de Gao, Menaka (Mali) et Tillaberi (Niger), où l’activité des militants est la plus forte. Il est fortement déconseillé de se rendre dans cette région en raison du risque élevé d’attaques terroristes, de vols et d’enlèvements« . a indiqué la diplomatie russe dans ces deux pays du sahel.
« L’ambassade met en garde les citoyens russes vivant et séjournant au Mali et au Niger contre les déplacements en dehors de Bamako et de Niamey et contre les sorties nocturnes de leur domicile« . a conclu la note. Il faut rappelr que la Russie est pourtant « l’allier sûr » des pays de l’AES dans la lutte contre le terrorisme, à travers notamment la présence de forts contingents du groupe Wagner, désormais « Africa corps ».
En effet, le Niger et le Mali sont confrontés à des défis sécuritaires majeurs, principalement dus à l’activisme de groupes terroristes et à des tensions internes. Ces dernières années, les attaques perpétrées par des groupes armés affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique se sont multipliées, ciblant à la fois les forces de sécurité locales, les civils et les infrastructures essentielles.
Les enlèvements, les attaques à la bombe et les embuscades sont devenus fréquents, rendant la sécurité précaire. Au Mali, malgré la présence des mercenaires russes de Wagner, désormais appelés Africa Corps, la situation est loin de s’être améliorée.