Alors que la polémique continue de s’enfler autour de l’affaire de plagiat qui oppose Roseline Layo à Afou Keita, le président de la Commission musicale du BURIDA, a finalement rompu le silence pour clore le débat.
Une vive polémique de plagiat a éclaté dans le monde de la musique ivoirienne depuis la sortie de la nouvelle chanson de Roseline Layo. Le litige concerne la chanson à succès de Roseline Layo intitulée « Mogo Fariman », qui présenterait des similitudes frappantes avec le titre « Coucou » d’Affou Keita.
Affou Keita, lors d’une interview accordée à une chaîne de télévision ivoirienne, a exprimé son mécontentement contre sa jeune sÅ“ur. Elle affirme que « Mogo Fariman » reprend de manière flagrante les éléments de sa propre chanson. Une sortie qui a enflammé les réseaux sociaux suscitant ainsi un débat passionné de la part des fans des deux artistes .
Alors que l’affaire continue de faire boule de neige, le Bureau ivoirien du droit d’auteur (BURIDA), représenté par Diabo Steck, président de la Commission musicale, vient d’intervenir pour mettre fin à la controverse. Diabo Steck souligne que le BURIDA dispose des mécanismes nécessaires pour trancher cette affaire de plagiat. Selon lui, la loi et les règles du BURIDA sont claires : lorsqu’une chanson est déclarée, l’auteur-compositeur est considéré comme le premier détenteur des droits, et plusieurs ayants droit sont identifiés, dont l’arrangeur.
« Dans cette déclaration, plusieurs ayants droit sont bénéficiaires, au nombre desquels l’arrangeur. Si un autre artiste vient à reprendre la chanson dans son intégralité avec les paroles, la mélodie et l’orchestration, les droits sont distribués entre les ayants droit. Si c’est seulement les paroles qui sont reprises, l’auteur-compositeur reçoit ses droits. Si c’est l’orchestration seule sans les paroles et la mélodie, l’arrangeur a ses droits« , a expliqué Diabo Steck.
Dans le cas présent, le BURIDA donne raison à Affou Keita. Roseline Layo est ainsi déclarée coupable de plagiat, puisque « Mogo Fariman » aurait utilisé les éléments distinctifs de « Coucou » sans autorisation. Une décision qui devra marquer la fin de la polémique.
Il n’est jamais mauvais de copier le bon exemple. Mais faudrait pas tout copier quand même