Depuis le début de la Coupe du monde 2022, les arbitres des rencontres n’hésitent pas à accorder des temps additionnels très longs. Ceci s’explique par la méthode de calcul très précise qui a été mise en place lors du tournoi.
SI vous avez suivi ne serait-ce qu’un match depuis le début de la Coupe du monde 2022, vous l’avez certainement remarqué. Les arbitres des rencontres accordent des temps additionnels très longs. A titre d’exemple, 65 minutes supplémentaires ont été ajoutées lors des quatre premières rencontres de ce Mondial. Une chose qu’avait déjà annoncée subtilement le président de la FIFA, Gianni Infantino, sur beIn Sports: «les minutes additionnelles que l’arbitre devrait donner doivent être des minutes vraiment en relation avec le temps perdu lors du match, il faut réfléchir sur le futur.»
Des règles ont été ainsi mises en place lors de ce Mondial, pour que le temps additionnel prenne en compte, le plus fidèlement possible, le temps de jeu perdu au cours d’un match. Ainsi, c’est le quatrième arbitre qui se charge du calcul temps à récupérer sur le terrain (remplacements, blessures, célébration de but…). De son côté, le responsable du VAR se charge du calcul du temps éventuel à récupérer en cas d’intervention vidéo. Ensuite, autour de la 43e minute de jeu, puis de la 88e minute de jeu, ces deux officiels indiquent à l’arbitre central leurs calculs et le temps à récupérer.
Face à deux propositions, l’arbitre est le décideur final du temps additionnel. Il peut soit faire une simple addition mathématique, soit décidé de limiter ou accroître le temps proposé. A noter, qu’il n’y a plus de temps défini pour un arrêt de jeu précis comme à une époque avec trente secondes pour un remplacement ou une minute pour une blessure. Logiquement donc des temps additionnels étendus continueront d’être accordés tout long de la compétition, qui s’achève le 18 décembre prochain.