Les mongoles sont appelés aux urnes ce mercredi 9 juin, pour l’élection présidentielle, après une période de campagne marquée par les mesures restrictives liées à la pandémie de coronavirus.
Ce mercredi matin, en Mongolie, pays de Asie de l’Est, les bureaux de vote ont ouvert à 7 heures à Oulan-Bator, capitale de cet État enclavé entre la Chine et la Russie et doté d’une constitution démocratique depuis 1992 à sa sortie de l’orbite soviétique.
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En lice, trois principaux candidats : Ukhnaa Khurelsuk du parti populaire, Premier ministre jusqu’au début de l’année et à la tête du parti majoritaire au sein du parlement. Face à lui, Sodnomzundui Erdene, du parti démocrate, minoritaire au sein de l’assemblée, le Grand Khoural d’État, qui tente de succéder Khaltmaagiyn Battulga, lui aussi démocrate mais qui ne peut se représenter à cause d’une réforme de la constitution adoptée récemment. Le troisième candidat, qui fait figure d’outsider dans un système politique essentiellement bipartisan, est Dangaasuren Enkhbat à la tête de la coalition de mécontents.
Dans le trio en lice pour la course au fauteuil présidentiel, l’ancien premier ministre Khurelsukh Uknaa, héritier du parti au pouvoir à l’époque communiste, est donné gagnant, même s’il a dû démissionner en janvier dernier, prenant la responsabilité d’un dysfonctionnement du système de santé en pleine épidémie. Cette élection, faut-il le préciser, se tient dans un contexte particulièrement marqué par une flambée des cas de covid-19 ces dernières semaines.