La filiale togolaise du groupe panafricain Atlantique Telecom se présente, ce mardi, en audience publique devant l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP). En cause, une procédure ouverte en novembre dernier par le régulateur à l’encontre de l’opérateur, pour des manquements liés à son cahier de charges.
Moov Africa Togo fera face à l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), ce mardi 18 mai 2021. Il est notamment reproché à Moov, des perturbations persistantes dans la disponibilité et la continuité de ses services. Des mesures pourraient être annoncées, à l’issue de l’audition par l’autorité de régulation afin de «Â veiller à la qualité des services de l’opérateur ».
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Cette audience intervient, alors qu’il y quelques semaines, le ministère de l’Economie numérique et de la Transformation digitale a renforcé le cadre de contrôle de l’Arcep, en matière de qualité de service. Au Togo, l’autorité de régulation se fait de plus en plus remarquer dans son rôle de veille au respect des cahiers de charges et la protection des droits et intérêts des consommateurs par les opérateurs.
Récemment, la chambre administrative de la Cour suprême du Togo a rejeté la requête en annulation formulée par l’opérateur de téléphonie mobile Togo Cellulaire, contre l’amende d’un milliard FCFA que lui a infligée l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep). Pour la juridiction suprême, la sanction infligée à Togocel était liée au non-respect de ses obligations découlant de son cahier des charges.