Les nageurs égyptiens Mohamed Samy et Shahd Abdallah ont été interdits par World Aquatics pour avoir échoué à des tests antidopages, l’année dernière.
L’Unité d’Intégrité Aquatique de l’instance dirigeante mondiale a proclamé que Samy et Abdallah seront inéligibles pour des périodes de 18 mois et de 02 ans, respectivement. Les suspensions sont survenues après que ces derniers aient échoué aux tests de dépistage de drogues le 16 juin de l’année dernière.
Il a été constaté que Samy avait fait usage du SARMS (modulateur sélectif des récepteurs aux androgènes) S-23, qui a la capacité de réduire les niveaux naturels de testostérone et qui est interdit par l’Agence Mondiale Antidopage (AMA). Son test positif est survenu deux jours avant que Samy ne représente l’Égypte aux Championnats du Monde Aquatiques à Budapest, la capitale hongroise, où il a concouru à 100 mètres dos et au relais 4×100 m nage libre. Le nageur âgé de 26 ans ne pourra pas participer à une compétition avant le 19 décembre de cette année.
Abdallah, nageur artistique ayant pris part aux Jeux Olympiques organisés de 2020 à Tokyo, a été suspendu jusqu’au 25 juin de l’année prochaine, un jour avant l’ouverture des Jeux à Paris. Il a été constaté qu’Abdallah avait fait usage du furosémide, un agent masquant et diurétique inscrit sur la liste des interdictions de l’AMA.
L’interdiction des deux nageurs égyptiens survient après que World Aquatics ait révélé avoir collecté 5 835 échantillons de 1 428 athlètes individuels représentant 101 pays dans les domaines de la natation, du water-polo, du plongeon, de la natation artistique, de la natation en eau libre et du plongeon de haut niveau en 2022.
Le président de World Aquatics, Husain Al-Musallam, a affirmé que les chiffres de l’année étaient un exemple de « l’engagement de l’organisation à garantir un sport propre ».