Dans la nuit de dimanche à lundi, des frappes de l’armée israélienne sur un camp de réfugiés à Rafah a fait au moins 45 morts et 249 blessés. Face à une vague de condamnations internationales, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu estime que la frappe à Rafah est «Â un incident tragique ».
Benyamin Netanyahou a déclaré ce lundi devant des familles d’otages détenus dans la bande de Gaza que la frappe israélienne sur Rafah la veille était «Â un accident tragique ». Dimanche, une frappe aérienne israélienne a provoqué un incendie dans un camp de déplacé du sud de la bande de Gaza, entraînant, selon les autorités de ce territoire, la mort d’au moins 45 personnes.
«Â À Rafah, nous avons évacué un million de résidents qui ne sont pas impliqués et, malgré tous les efforts déployés, un incident tragique s’est produit hier. Nous enquêtons sur ce qui s’est passé et nous en tirerons les conclusions », a déclaré Benyamin Netanyahou au Parlement.
Enquête en cours
Plus tôt ce lundi, l’armée israélienne a dit enquêter sur la mort de civils dans un camp de Rafah après une de ses opérations qui a fait au moins 45 morts au cours de la nuit de dimanche à lundi dans cette ville de l’extrême sud de la bande de Gaza.
«Â Avant la frappe, un certain nombre de mesures ont été prises pour réduire le risque de blesser des civils non impliqués pendant la frappe, notamment l’usage de surveillance aérienne, le recours à des «Â munitions précises » par l’armée de l’air israélienne, et des informations de renseignement complémentaires », a déclaré l’armée dans un communiqué.