Le célèbre rappeur ivoirien, Suspect 95, également président du Syndicat des hommes, a récemment levé le voile sur les motivations qui l’ont poussé à contracter un mariage avec une femme d’origine française.
Longtemps considéré comme l’éminent leader du Syndicat des hommes, Suspect 95 a récemment décidé de mettre un terme à sa vie de célibataire. Le rappeur ivoirien a uni officiellement sa destinée à celle de son manager, Charline Fret, une ressortissante française, lors d’une cérémonie célébrée le 12 septembre dernier.
Depuis l’annonce de cette union, Suspect 95, qui a toujours prôné l’indépendance financière des femmes, encourageant ainsi les hommes à ne pas subvenir à leurs besoins quotidiens, suscite de vives réactions sur les réseaux sociaux. Si certains estiment que le défenseur des hommes a trahi les principes du mouvement syndical, d’autres considèrent ce choix matrimonial comme étant mûrement réfléchi.
Un admirateur du rappeur a ainsi déclaré : « Suspect 95 a épousé une femme blanche pour échapper au paiement de la dot. Si tu fais confiance à Guéré dans ta vie c’est ton problème. » Cette publication a suscité une réaction de la part du tout nouveau marié.
En effet, Suspect 95 a saisi cette occasion pour expliquer les raisons qui l’ont conduit à choisir une femme d’origine française. En partageant le post de son admirateur, le président du Syndicat a ajouté en commentaire : « Ni dot, ni mèche… Vous devez désormais accorder du respect aux Guéré, forcé« .
Faut-il le rappeler, Suspect 95 est l’une des figures de proue du rap ivoirien. Doté d’un talent polyvalent, il s’est rapidement distingué par sa musique novatrice, son sens de l’humour et son analyse perspicace des questions sociales.
Dès le début de sa carrière, il s’est rangé du côté des hommes pour lutter vigoureusement contre les jeunes femmes opportunistes à Abidjan et dans la sous-région. Grâce à son mouvement syndical, qui a aujourd’hui dépassé les frontières ivoiriennes, le rappeur a contribué à l’adoption de règles favorables aux hommes. À titre d’exemple, il est à l’origine de la règle fixant les frais de transport des jeunes femmes à un maximum de 2000 francs CFA.
