L’ancien président de la cour constitutionnelle, Robert Dossou a fait ce vendredi 15 septembre une déclaration de presse sur le putsch au Niger et mieux faire connaître l’instrument qu’est la CEDEAO.
C’est un exercice de clarification sur le fonctionnement et le mode d’action de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) que le Professeur Robert Dossou a réalisé ce vendredi 14 septembre en présence des professionnels des médias. L’ancien président de la Cour constitutionnelle du Bénin a justifié sa sortie médiatique en raison de l’embrouillami suscité par le coup d’État survenu le 26 juillet dernier au Niger.
Face aaux flots d’informations, aux fakes, aux fausses informations intentionnelles et à l’avalanche de critiques sur la CEDEAO, le juriste a décidé d’apporter de la lumière. L’intervention de l’universitaire a tourné autour de trois points essentiels à savoir: quel est le statut du putsch dans l’espace CEDEAO, que devait être la réaction de l’organisation sous régionale et que faire face à la situation du Niger.
Sur le premier point, le conférencier sur la base des textes qui fondent l’organisation sous régionale indique que le putsch est interdit dans l’espace CEDEAO.
Sur l’avalanche des critiques qui pleuvent sur la CEDEAO, Robert Dossou estime que sur la base de ses textes, l’organisation régionale est fondée à agir comme elle le fait. Le conférencier nuance en affirmant qu’une chose est d’avoir de bons textes et l’autre est d’Å“uvrer pour le faire connaître aux populations et de savoir l’utiliser selon les contextes.
Pour résumer son intervention, Robert Dossou donne une piste à la CEDEAO sur le cas du Niger. Le conférencier invite l’organisation régionale à lever l’embargo sur les produits alimentaires et pharmaceutiques.
Concernant l’intervention militaire, Robert Dossou conseille la tempérance à la CEDEAO. « Je ne veux pas dire plus », conclut-il.