Onze des vingt-cinq personnes enlevées lors d’une attaque armée contre une église baptiste dans l’État de Kaduna au nord-ouest du Nigeria ont été libérées par leurs ravisseurs. Cette libération partielle intervient dans un contexte d’insécurité croissante dans la région, où les enlèvements sont de plus en plus fréquents.
Dimanche dernier, un groupe armé a attaqué une église baptiste dans la région de Chikun, dans l’État de Kaduna, au nord-ouest du Nigeria, enlevant 25 fidèles. Initialement, 40 personnes avaient été enlevées, mais 15 ont réussi à s’échapper. Les autorités locales n’ont pas donné de détails sur les conditions de la libération des onze otages.
L’attaque de l’église baptiste dans l’État de Kaduna est malheureusement un exemple de plus de l’insécurité croissante qui règne dans le nord-ouest du Nigeria. Les enlèvements de masse sont de plus en plus fréquents dans cette région du pays, où les otages sont souvent détenus dans des camps cachés dans les forêts en attente d’une rançon.
Les attaques armées sont devenues courantes dans le nord-ouest et le centre du Nigeria, où les conflits entre les communautés de bergers et de fermiers se multiplient en raison des rivalités pour les ressources en eau et les pâturages. En 2020, des assaillants avaient ouvert le feu sur une église catholique dans l’État d’Ondo, faisant au moins 40 morts.
Le nouveau président, Bola Tinubu, qui doit prendre ses fonctions en fin de mois, aura pour principal défi de rétablir la sécurité dans le pays. Les attaques armées et les enlèvements de masse sont des problèmes majeurs auxquels le Nigeria est confronté, et leur résolution exigera une action concertée et coordonnée de la part du gouvernement, des forces de sécurité et de la société civile.