Mon nom c’est kmal Radji! Je ne dis pas ce nom pour chercher une quelconque attirance. Je dis mon nom comme l’exige mon éducation qui veut que les hommes se présentent et mais surtout assume leurs dires.
Je dis aussi ce nom avec tout le poids qu’au fil des années de nos positions nous lui avons donné. Espérant qu’il résonne dans des oreilles pour oser la réflexion, pour oser la grande rencontre des peuples et de ce qui définit leurs essences
Un grand penseur FRANÇAIS disait « Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée. » C’est ainsi que commençait l’un des plus grands discours sur la méthode et nous souhaiterions donc nous inviter à la méthode pour faire honneur à la logique, plutôt qu’à l’accusation. Nos mots, dure se baseront sur des faits rien que des faits.
L’homme qui se tient devant vous, est un enfant de ses pères, ceux dont il porte le sang, les gènes depuis le commencement et qui ont transporté la mémoire et le souvenir des hommes de ma communauté. Je suis né en Afrique et ce continent est né en moi depuis mes pères bien avant moi, et par le droit de la terre e qui m’a vu naître, je porte l’appartenance à ce continent. Et c’est par ce continent que je définis mon humanité.
Son devenir et son avenir m’importent, car ici plus que partout se trouve les miens. Leurs cendres et leurs avenirs. Avant d’être un enfant de l’humanité et du monde, je suis d’abord un enfant de l’Afrique. Et c’est par l’Afrique et de l’Afrique que je me projette dans le monde. Ceci est devenu conviction d’autant plus que partout, sur la terre des hommes, les autres communautés essayent toujours de me le rappeler.
Vous n’êtes pas sans savoir qu’à New York, comme à Paris, c’est selon l’état de notre maison l’Afrique et le respect qu’on lui doigt, qu’on nous accueille, qu’on nous juge ou qu’on nous pointe du doigt. Nos passeports africains dans tous les aéroports du monde, ont toujours été considérés comme l’on considère notre continent. C’est-à-dire en rien… Que nous parlions français ou chinois, quand vous êtes un Africain, vous l’êtes. Et partout, sur la terre des hommes, on vous le fera savoir.
Celui qui vous parle a de la bonté humaine qui l’habite, et même dans ce vilain monde, fait d’hypocrisie et de lâcheté porte encore la ferme volonté de construire un espoir. Un espoir à travers la rencontre des peuples, parce que venant de cultures anciennes qui comprennent définitivement qu’en ce siècle les peuples peuvent transcender à quelque chose s’ils se parlent sincèrement.
Je viens ici pour dire la vérité. En espérant que même dans des salles comme celle-ci, à des rencontres comme celle-ci où l’opportunité nous est donnée de rassembler la jeunesse de ce continent et celle du monde, l’on a l’audace d’accepter la vérité.
J’aurai souhaité de tout mon cÅ“ur que ce soit nos pays qui organisent et financent ce genre de rencontre entre les jeunes du plus grand et le plus riche continent sur terre, d’une superficie de 33 millions de kilomètre carré.
Bien évidemment, en ce siècle, la jeunesse de ce continent a grand besoin de se rencontrer, d’échanger, de construire au nom de tout ce que nous avons en commun. Elle a besoin de définir son propre narratif et d’être clair avec sa propre vision du monde pour réparer ce monde malade. Je nous le dis ! L’Afrique peut réparer le monde si elle assume sa diversité, sa complexité en puisant dans son riche patrimoine culturel, en s’armant de sagesse et de bienveillance.
L’Afrique est capable de proposer une alternative humaine sans pareil si tant elle qu’elle ne singe pas les démons qui cherchent tant à lui imposer leur façon unique de voir le monde.
Je viens donc ici parler avec toute la franchise que cette opportunité nous permet. En refusant d’être naïf. Nous avons conscience que notre vérité dérange. C’est la vérité de ceux que FRANTZ FANON appelle les DAMNÉS DE LA TERRE. Comment des gens qui se plaignent tout le temps peuvent avoir une vérité ? Et pourtant nous n’inventons rien.
Nous savons que notre vérité ne sera jamais vérité, puisque nous n’avons jamais été considérées ni même élevés à l’échelle de la considération… Dans ce monde, à cette époque de la fin de l’hégémonie occidentale, la vérité n’est pas issue de la logique, elle n’est pas le fruit d’un raisonnement scientifique, dans ce monde, la vérité est blanche, elle est selon les intérêts du dominant. Il n’y a qu’à voir ce qui se passe en ce moment en Palestine.
Mesdames, mesdemoiselles et monsieur, jeunes africains, nous allons nous éviter les longues discussions sans fin, sans actions concrètes, parce que nous nous retrouvons souvent trop lors de rencontres comme celles-ci dans des incompréhensions où l’on ne s’avoue pas souvent la logique et nous pensons qu’il faut que par les mots que je vais assumer au nom du nous, nous puissions crever l’abcès.
À la question qui nous a été posée : NOTRE FUTUR : le français pour quoi faire ?
Avant de parler de notre futur commun, il nous faudrait peut-être commencer par pacifier les mémoires collectives. Ces mémoires qui ont fait de l’identité africaine un cimetière, après l’esclavage, la colonisation et à ce jour le néocolonialisme mental.
Oui, il faut le dire ! Parce que ces crimes contre l’homme tout autant différent des uns des autres ayant chacun, un même but, déshumanisé, esclavagisé. Lors de ces crimes, la religion d’ici est devenue et est restée une superstition, la culture reléguée souvent au rang de local, comme pour lui refuser toute internationalisation est devenu un folklore, la langue d’ici reléguée au rang de local comme pour lui interdire toute beauté et voyage est devenu le patois. Et de cette agression culturelle, est né un cimetière à ciel ouvert sur lequel le plus fort essayent de construire sa culture. Mais que voulez-vous produire de bon avec cela ?
Nous avons longuement réfléchi d’abord à notre venue dans cette salle puisque d’expérience, nous savons à quel point, les règles de l’honnêteté intellectuelle lorsqu’il s’agit de satisfaire le politiquement correct sont à géométrie variable.
Nous savons que répondre à cette problématique, ne sera pas sans difficulté si l’on souhaite écouter ce que nous avons à dire. Il faut le savoir, il y a des gens qui ont des oreilles, mais refusent d’écouter, parce que le but est de nier ce que nous sommes. Nier notre culture. Nier notre identité véritable.
Assistance, nous ne saurions ici encore répondre à cette problématique sans faire un tour dans l’histoire. Et c’est cela qui souvent fâche. L’on voudrait toujours que les jeunes africains ne fassent pas appel à l’histoire. Vous entendrez ici et là des dirigeants des pays qui pourtant n’oublient pas leur propre histoire, demander aux jeunes africains d’oublier leurs histoires. D’en faire table rase et d’arrêter d’être dans le passé d’avoir une attitude de victime.
À chaque fois que nous avons voulu analyser le passé, constater le présent, pour orienter notre future, l’on nous a dit que nous aimons trop vivre dans le passé et pourtant ceux qui nous accuse de cela, ne se prive jamais de célébrer le courage des révolutions français de 1789…
Est-ce à dire que certaines histoires de certains peuples valent mieux que d’autres ?
Même si je ne souhaite pas dire cela, les faits sont là !
c’est l’occasion de se rappeler encore qu’il n’y a pas longtemps, l’un des plus grands voyou de ce 21ème siècle qui a assassiné au vu et au su de toute l’humanité le guide lybien mouamar khadafi, devant des centaines d’étudiants et de scientifiques, dans une université qui porte le nom d’un des plus grands savant de l’Afrique je veux dire le professeur cheick anta diop, rappelait et disait ouvertement à Dakar, « le drame de l’Afrique c’est que l’homme african n’est pas assez entré dans l’histoire… »
L’histoire, si tant est qu’elle était véritablement enseignée. Si tant est que dans toutes les écoles d’Afrique, les programmes étaient véritablement conçue pour fabriquer des hommes avec de la dignité, du raisonnement et du courage et que nos langues étaient les premiers vecteurs du savoir, la cohésion et la rencontre de nos connaissances, la découverte de nous-mêmes par nous-mêmes, l’Afrique ne devait jamais subir ce genre d’insulte et le laisser impunis.
Des insultes nous en subissons, et nous le rappelons encore une fois que c’est dans nos pays que nos langues deviennent vernaculaire, ici même que l’on lui attribue des adjectifs de SOBRIQUETS, et il n’est pas rare d’entendre sur les plateaux de télé française et occidentaux des journalistes qualifier nos langues DE PATOIS.
Nous avons l’impression que l’on cherche toujours à retirer à nos langues toute formes de grandeur, d’intelligence. Permettez-moi de vous le dire ! Il arrive souvent que dans mon métier, lorsque je dois traduire des panégyriques de la langue fongbe, pour des Japonais, des Chinois et les peuples qui s’intéressent humblement à nous, la langue française est trop bas pour expliquer certaines figures de style.
Soit, nous constations le but, la politique de dénigrement pour interdire à nos langues toute humanité. C’est cela qui a conduit les faibles d’esprit entre les nôtres à même interdire à leur propre enfant de parler leurs langues maternelles, d’assumer nos véritables prénoms, et d’apporter à la table de l’humanité leurs identités véritables.
Aujourd’hui encore à chaque fois que nous africains, nous trouvons à l’unanimité des façons de nous entendre sur une de nos langues à élever au rang de langue nationale, il se trouve dans nos pays, des organisations dont nous connaissons l’agenda pour financer des colloques afin d’expliquer à nos populations que nous avons tellement de langues qu’en choisir une serait revenir à discriminer les minorités. On se demande bien à qui profite le crime ?
Combien de fois les Africains vont expliquer au CHTIS que ce sont leurs visions du français qui devraient s’imposer dans toute la France ?
Assistance, c’est l’occasion de nous poser la question de savoir pourquoi, nos pays sont dits lusophones, anglophones et pour la partie qui me concerne francophone, alors que nous savons que 90 % de nos populations ne parlent pas vraiment ces langues. Avant de rencontrer la langue française, il n’y avait-il pas de langue sur ces terres ? Il, n’y avait-il pas d’autres choses ?
Permettez-moi de vous faire une confidence pour ceux qui ne le saurait pas, quand bien même les 10 % du reste de la population qui sont allés à l’école coloniale comme moi, et qui ont hérité de la violence institutionnelle française, quand bien même, nous parlons le français, nous parlons d’abord dans notre langue. Nous parlons un français qui vient de la traduction de nos langues. Si je peux me permettre d’être plus précis, je parle fon en français, le parle yoruba en français, je parle Mina en français…
Depuis que je suis né dans ce pays, je n’ai vu que des hommes parler au moins 3 à 6, 7 langues au moins. Je peux vous donner le témoignage d’une dame que je connais qui parle la majorité des langues depuis le nord du Ghana jusqu’au nord du Nigeria…
Le français pour quoi faire ? Avant de se poser cette question, nous devrions peut-être commencer à reconnaître d’abord l’Afrique, nos pays, non pas comme des pays seulement francophones, mais des pays multilingues où la violence de la rencontre avec la France et ses camarades de la violence historique font que nous parlons français, anglais, espagnol…
Je me permettrai de corriger cette pensée qui veut que telle partie de l’Afrique soit francophone non dites plutôt telle partie de l’Afrique comme l’Afrique toute entière est MULTILINGUE dont ils parlent le français !
Parce que notre vérité, c’est que nous parlons français non pas parce que nous l’avons voulu, que nous l’ayons choisi ! Nous parlons français parce qu’il nous l’a été imposé… Notre rencontre avec la langue française a été faite dans la violence. Une violence qu’on refuse de reconnaître, une violence qu’on refuse de regarder en face et qu’on infantilise en accusant nos peuples d’une autre forme de violence : la victimisation. Je ne ferai pas ici étalage de comment l’on a dû imposer aux nôtres sous le fouet et la chicote dans les colonies de saint domingue à Haïti, bien avant de passer à la colonisation l’obligation de parler une langue dont il n’avait aucune conscience…
Bien souvent pour se voiler la face, et ne pas assumer toutes ces années de violence et d’hypocrisie la France parle de mission civilisatrice. Elle cherche à se convaincre de ses errements.
En ce monde, il y a des nations civilisées et des nations non civilisées. Et c’est au nom de la civilisation, que pour notre malheur nous africains et d’autres sommes devenus les habitants du tiers-monde comme l’a si bien définit ALFRED SAUVY. C’est-à-dire les pays du Nord et les pays du Sud. Pour vous résumer cela, ceux qui sont en haut au ciel, au paradis et ceux qui sont en bas en enfer.
L’on ne pourrait s’étonner de cette classification judéo-chrétienne du monde 🌠venant de l’occident, car la nature en définissant la forme de notre planète n’a pas fait des pays en haut et des pays en bas, alors de quelle droit certains se place-t-il au-dessus des autres ? La terre, n’est-elle plus ronde ?
La condescendance est allée bien souvent trop loin, faisant même de la géographie, un terrain de supériorité. Où le plus grand continent en termes de superficie, je veux parler de l’Afrique et de ses 33 millions de kilomètres carrés, est réduite à un minuscule plan sur la carte du monde. La géographie avant même l’histoire, ? Deviens le premier instrument de falsification de la vérité au service d’une idéologie de domination permanente.
Assistance, rappelons nous que c’est au nom de la civilisation que nous avons connu l’esclavage, la colonisation et aujourd’hui nous subissons la plus grande hypocrisie de ce siècle le néocolonialisme.
Sommes-nous ici pour parler sincèrement ? Si oui crevons donc l’abcès
Serait-il inutile de rappeler que c’est au nom de la civilisation que des mains ont été coupé, des vies humaines ont été anéantis, des ethnies ont été manipulé, des frères ont été monté les uns contre les autres, utilisant le pouvoir des médias afin de justifier à la face du monde l’Å“uvre de civilisation ? Et toujours justifier le fait que ces gens non civilisés, méritent qu’on puisse les conduire…
Nous avons encore pour exemple le génocide TUTSI-HUTU, la guerre du BIAFRA, et les milliers de morts et de viols qui se déroulent en ce moment même au KIVU.
Au vu des dérives et de la violence que le monde dits civilisées notamment la France et ses partenaires occidentaux ont toujours perpétré dans nos pays de dieben PHU, au sud du Sahara, au nom de ses intérêts il urge de se demander qui avait besoin d’être civilisé ?
C’est pour cela que si nous voulons oser une sincère discussion, il nous faudra oser une sincère déconstruction. Nous ne pouvons pas parler de NOTRE FUTURE avec la langue française, si nous ne parlons pas de notre passé, de notre rencontre avec la France. Et que chaque partie s’engage à réparer de façon sincère et en reconnaissant les traumatismes générationnels que nous avons subi.
Comme moi, des milliers d’enfants dans les écoles primaires de nos pays ont été punis de la corde de l’escargot pour avoir parlé sa langue maternelle. La langue qu’il a entendue au premier pleure en arrivant dans cette vie. Jamais personne ne s’est excusé de l’avoir violenté.
Nous ne pouvons pas parler de futur lorsque l’on nie ouvertement encore et ceci de façon institutionnelle toute la violence qui a été faite contre nous.
C’est pourquoi nous refusons de croire à la bonne volonté des puissants de ce monde. Nous disons qu’il y a toujours une intention non affirmée dans ces élans. Une intention d’esclavagisme et de continuer à se mentir… Car plus de 50 ans de prétendues coopérations n’a rien donné. Il nous faut arrêter de nous mentir sur les coopérations de mensonges qui ne servent qu’à enrichir quelques-uns bien souvent très mal outillés choisis parmi nous, pour copinages et qui du haut de leurs incompétences sont la preuve palpable du fossé qui ne cessera de se creuser entre nous.
Jamais l’on ne s’est excusé, jamais l’on a cherché véritable compréhension et communication saine.
À chaque fois que nous lui parlons à cÅ“ur ouvert dans sa langue, elle nous prend en ennemi alors que des gens avec qui nous ne parlons pas le français, comprennent nos aspirations et parle avec nous d’égale à égale. Ou plutôt en donne l’impression. Ils veulent faire des affaires avec nous et n’hésitent pas à nous donner des visas pour venir échanger avec eux sans aucune condescendance.
Là encore par des médias et le narratif nouveau, on essaye de nous dire que nous nous faisons manipuler comme si nous ne sommes jamais assez grands pour savoir ce qui est bon pour nous-mêmes. Le paternalisme, l’infantilisation de nos vies et de nos institutions s’arrêtera quand ?
En ce siècle où l’ordre des choses change, où le monde se veut multipolaire, la jeunesse d’Afrique est courtisée. Comme une belle femme qu’elle a toujours été, c’est le meilleur prétendant qui l’emportera. Des années de concubinage avec le français ne nous ont rien apportées.
Nous jeunes africains de ce siècle, nous voyons le monde tel qu’il est et nous souhaitons découdre avec tous les instruments qui veulent faire de nous des caisses de résonance.
Nous disons hauts et forts en français que nous n’avons aucune honte à aller à ST PETERSBOURG, à Téhéran, à Istanbul, à pékin participer à la grande rencontre des savoirs et des opportunités si paris et ses pairs nous menace de son visa. Nous attendons le jour pour lui rendre la réciprocité. Nous sommes, le pré carré de personnes et vos ennemis idéologiques et existentiels ne sont pas les nôtres.
Nous n’aurions aucun complexe à valoriser de plus en plus des centre culturel africain, chinois, turc, russe comme nous avons valorisé pendant des années des centres culturel français. Et nous pensons que c’est là-bas en France qu’il faut construire des centres culturels africains pour enseigner aux peuples qui n’ont pas encore déconstruit leurs cerveaux, à apprendre un peu plus sur un continent dont le pillage a donné trop de fruit à leurs conforts. Cela cultiverait chez vos jeunesses un peu plus d’humilité, un peu plus d’humanité, un peu plus de curiosité… Nous serions prêts à le financer !
Nous nous rendons compte que nous parlons français, mais que la France ne parle pas notre langage. Car son discours, de pacifier la mémoire n’est pas Claire. Nous disons que nous n’attendrons plus rien d’elle et qu’à la moindre occasion, nous n’hésiterons pas à parler le langage de ceux qui nous proposent le respect.
Notre génération forcera le respect et elle obtiendra réparation, elle ne porte aucune haine. La preuve est que jamais nous ne nous sommes comportées mal chez nous, envers les autres. Même pas le minimum comme on se comporte avec nous lorsque nous sommes chez les autres. Cette jeunesse a décidé de ne, plus jamais, être amnésique. Elle a appris quelque chose de toutes ces années de violence. Quelque chose de profondément unique.
L’Afrique par les Africains est en marche ! Cette marche est la suite logique d’une roue qui tourne, car personne ne peut empêcher la roue de tourner. La roue brisera cette personne. Et c’est dans l’ordre logique des choses.
Vive la terre de mes ancêtres
Vive la rencontre des peuples
Vive les langues du monde
Vive le génie humain
Salutation éternelle à la fraternité d’Afrique
Je vous remercie.