L’ancien international nigérian, Sunday Oliseh, a porté de graves accusations contre Eric Gerets, connu en France pour son parcours brillant avec l’OM dans les années 2000. L’ancien milieu de terrain des Super Eagles décrit son ex-entraîneur comme un homme raciste dans son livre autobiographique.
A l’instar de Victor Ikpéba ou encore de Rashidi Yekini, Sunday Oliseh fait partie de la génération dorée du foot nigérian dans les années 1990. Champion olympique en 1996, l’ancien milieu de terrain a également côtoyé le foot européen. Une aventure qui l’a d’abord conduit au RFC de Liège (D1 belge) où il a commencé sa carrière internationale, en 1990, alors sous les ordres d’Eric Gerets.
Mais son passage dans le club belge ne s’est pas bien passé, en raison notamment de son entraîneur, qu’il dépeint comme un personnage raciste dans un livre autobiographique écrit par l’ancien footballeur. Intitulé « Audacity to Refuse » (“L’audace de refuser“), le livre revient sur les insultes racistes subies par l’ancien espoir de Julius Berger FC, alors âgé de 20 ans, de la part du technicien belge.
« Son point fort (Gerets) était de nous dire que nous devrions être reconnaissants d’avoir la chance d’être en Belgique, sinon nous serions en train de ‘pourrir’ au Nigeria, avec à peine un repas par jour. Nos coéquipiers riaient de ces déclarations, et cela nous blessait beaucoup », raconte notamment le natif d’Ablavo, dans un extrait publié sur Twitter par le journaliste de la BBC Osasu Obayiuwana.
Et quand excédé, le jeune joueur nigérian et son coéquipier en sélection, Victor Ikpeba, décidèrent ensemble d’affronter leur coach, ce dernier leur cracha encore plus au visage. «Â Vous devriez tous les deux vous sentir reconnaissants d’être ici, car dans votre pays, vous avez à peine deux repas par jour », leur lançait en pleine face l’ex-coach de l’Olympique de Marseille en guise de riposte.
D’après l’ex international nigérian, le boss du club belge aurait été alerté à l’époque et aurait recadré Eric Gerets qui aurait assuré vouloir « faire ressortir le meilleur » de ses deux Nigérians. Des propos qu’Oliseh n’a en tout cas pas digéré, près de 30 ans plus tard.