Les espoirs des Palestiniens d’accéder à un statut de membre à part entière des Nations Unies ont été contrecarrés par les États-Unis qui ont utilisé leur pouvoir de veto pour bloquer une résolution soutenue par de nombreux membres de l’ONU.
Les États-Unis ont exercé leur droit de veto contre une résolution de l’ONU visant à faire passer le statut des Palestiniens de celui d’État observateur non-membre à celui de membre à part entière. Cette résolution, largement soutenue par la communauté internationale, aurait ouvert la voie à une reconnaissance plus formelle de la Palestine au sein des Nations Unies.
Le représentant permanent adjoint des États-Unis auprès des Nations unies, Robert A. Wood, a clarifié la position américaine en soulignant que le veto ne reflète pas une opposition à la création d’un État palestinien, mais plutôt une préférence pour des négociations directes entre les parties concernées.
Il convient de noter que c’est la deuxième fois que les Palestiniens tentent d’obtenir le statut de membre à part entière des Nations Unies. Cette tentative intervient alors que le conflit israélo-palestinien, vieux de plusieurs décennies, continue de faire les gros titres et de susciter l’attention de la communauté internationale.
L’ambassadeur algérien à l’ONU, Amar Bendjama, a souligné l’importance de l’inclusion de la Palestine dans le processus de paix. Pour lui, l’admission de la Palestine aux Nations Unies représente un pas important vers la résolution du conflit, mettant en avant l’idée que la paix viendra de l’inclusion, et non de l’exclusion.
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