Nous sommes sûrs que beaucoup de concitoyens se posent actuellement cette question, surtout avec le laxisme et l’indifférence qui caractérisent la gestion de la cherté de la vie et la réduction de certaines charges sociales !
Partir et laisser le terrain à ceux qui étaient des accompagnateurs de circonstance, arrivés bien après le 26 juillet dernier ? J’avoue que cette idée tente plusieurs citoyens nigériens ! Mais compte tenu des sacrifices déjà consentis et dans l’espoir que les choses vont changer positivement d’ici peu, d’autres préfèrent rester ! L’idée de tout rejeter et de s’occuper d’autres choses est bien présente, surtout avec l’augmentation des prix des produits de consommation courante comme le riz, qui atteint jusqu’à 18.000 f et 20.000 f dans certains étals à Niamey et dans les autres grandes villes du pays !
D’ailleurs, c’est une question qui taraude tous ceux qui ont lutté jour et nuit, bravant les intempéries et la chaleur torride du rond-point Escadrille et de toutes les mosquées du Niger, souhaitant une bonne continuation pour le CNSP !
Rester et continuer à croire et espérer avec un gouvernement terne qui n’a aucune initiative ? Rester et continuer le combat alors que nous sommes incapables de nous procurer un sac de riz dont le prix ne cesse de monter, atteignant un plafond jamais égalé au Niger ? Rester pour être des ambassadeurs que tout le monde peut insulter à sa guise ? Rester pour donner au Niger l’occasion de se débarrasser des impérialistes occidentaux une bonne fois pour toutes ? Rester avec la faim au ventre alors que ceux qui gouvernent ne savent absolument pas que se procurer une mesure de maïs est un parcours du combattant ?
Nous continuons à donner à la classe dirigeante une chance de faire amende honorable en réduisant les prix du carburant à la pompe ! Malheureusement, aucun membre du CNSP n’achète un sac de riz ou un litre d’essence à la pompe ! C’est ce qui explique notre calvaire ! Partir ou rester ? Nous avons le choix souverain ! Mais une chose est sûre, il y a trop de tâtonnements ! Jusqu’à quand ? Nous ne le savons pas encore !