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Ouganda: plus de 60 manifestants arrêtés lors d’une protestation contre la corruption

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Plus de 60 manifestants ont été arrêtés à Kampala mardi, lors d’une protestation contre la corruption endémique des hauts fonctionnaires ougandais. Les manifestants, inspirés par les mouvements de protestation au Kenya, ont exigé des enquêtes et des poursuites contre les coupables de corruption.

À Kampala, la capitale ougandaise, une manifestation sporadique contre la corruption a conduit à l’arrestation de plus de 60 personnes mardi soir. Ces manifestations, organisées par des partis politiques et des organisations de la société civile, ont clamé l’exaspération des Ougandais face à la corruption des hauts fonctionnaires.

Les manifestants, mobilisés via les réseaux sociaux, ont défié l’interdiction de la police de manifester dans la rue. Leurs revendications principales étaient la tenue d’enquêtes sur les cas de corruption, des poursuites judiciaires et l’emprisonnement des coupables. Le président Yoweri Museveni avait pourtant averti que toute manifestation de rue serait sévèrement réprimée.

L’itinéraire de la manifestation a mené les protestataires jusqu’au bâtiment du Parlement, où ils ont exigé la démission de la présidente de la Chambre des représentants, Anita Among, impliquée dans un scandale de corruption. Anita Among, ainsi que deux autres fonctionnaires, fait l’objet de sanctions du Royaume-Uni et des Nations unies pour des infractions liées au « vol de communautés pauvres en Ouganda ».

Les arrestations ont commencé dès les heures précédant la manifestation, selon Robert Kyagulanyi, chef de l’opposition et également connu sous son nom de scène Bobi Wine. Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, il a dénoncé le traitement brutal infligé aux dirigeants de la Plate-forme d’unité nationale (NUP), dont plusieurs ont été arrêtés et inculpés de délits à motivation politique.

Parmi les personnes arrêtées figurent le vice-président du NUP, Dr. Lina Zedriga, ainsi que les députés Zaake Francis, Kirumira Hassan et Tebandeke Charles. Ces dirigeants ont été présentés au tribunal mercredi, où ils ont été mis en accusation et placés en détention provisoire. D’autres militants, tels que Kemigisha Sharon, Nabakooza Shamim, et Ssemanda Ibra, ont également été arrêtés et inculpés.

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