L’Arabie saoudite a réfuté toutes accusations « infondées » d’espionnage après la publication d’une enquête affirmant que plusieurs pays avaient utilisé le logiciel israélien Pegasus pour surveiller notamment des journalistes et militants des droits humains.
Tout comme le Maroc et la Hongrie, l’Arabie saoudite a démenti formellement les accusations d’espionnages portées à son encontre. La République Islamique, juge notamment « infondées » lesdites allégations.
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« Un responsable a démenti les allégations parues dans la presse selon lesquelles une entité du royaume aurait utilisé un logiciel pour surveiller les communications« , a indiqué l’agence de presse officielle SPA, sans préciser le nom du logiciel en question. Selon cette source, dont ni le nom ni le statut n’ont été précisés, « ces allégations sont infondées », et l’Arabie saoudite « n’approuvent pas ce genre de pratiques », a ajouté SPA.
Lundi, le gouvernement marocain avait déjà dénoncé comme « mensongères » les informations selon lesquelles les services du royaume avaient « infiltré les téléphones de plusieurs personnalités publiques nationales et étrangères et de responsables d’organisations internationales à travers un logiciel informatique ». Le royaume chérifien a même menacé de poursuivre en justice les auteurs du « mensonge ».
La liste des cibles potentielles du logiciel comprend les numéros d’au moins 180 journalistes, 600 hommes et femmes politiques, 85 militants des droits humains ou encore 65 chefs d’entreprise, d’après l’analyse du consortium –qui en a localisé beaucoup au Maroc, en Arabie saoudite ou encore au Mexique.
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Introduit dans un smartphone, le logiciel Pegasus conçu par la société israélienne NSO, permet d’en récupérer les messages, photos, contacts, et d’activer à distances les micros.