Les capitaines des équipes de Premier League ont décidé ce mercredi que les joueurs ne mettraient plus le genou à terre, de façon automatique, avant chaque match.
Depuis 2020, les joueurs de Premier League mettent le genou à terre avant le coup d’envoi des matchs pour rendre hommage au mouvement Black Lives Matter, et ainsi lutter contre le racisme. Mais dernièrement, ce geste a perdu de sa symbolique devenant plus une routine qu’autres choses. Dans le but de redonner à ce geste un caractère engagé, les capitaines des équipes du championnat anglais ont annoncé, mercredi, qu’ils ne le feraient plus de manière automatique.
« Nous avons décidé de sélectionner des moments significatifs pour mettre un genou à terre au cours de la saison afin de souligner notre unité contre toutes les formes de racisme et ce faisant, nous continuons à faire preuve de solidarité pour une cause commune », ont déclaré les capitaines de Premier League dans un communiqué de l’instance. « Nous restons résolument déterminés à éradiquer les préjugés raciaux et à créer une société inclusive dans le respect et l’égalité des chances pour tous », ont-ils ajouté.
Un geste réservé pour des moments clés de la saison
Une décision appuyée par la Premier League, elle même, qui déclare : « Avant la nouvelle saison, les capitaines des clubs de Premier League ont réaffirmé leur engagement à lutter contre le racisme et toutes les formes de discrimination. Les joueurs ont décidé d’utiliser des moments précis de la saison à venir pour mettre le genou à terre afin d’amplifier le message : le racisme n’a pas sa place dans le football ou la société« , peut-on lire dans le même communiqué officiel.
Désormais, les joueurs de Premier League mettront un genou à terre seulement lors de matchs à l’ouverture ou à la fin de la saison, ainsi que lors des matchs du Boxing Day (26 décembre). Ce geste sera également reproduit pour la reprise de la Premier League après la fin de la Coupe du monde au Qatar, ou encore avant des rencontres dans le cadre de la campagne « Pas de place pour le racisme ».