En acceptant de présider la destinée du parti Les Démocrates, quelle loi l’ancien chef d’État Boni Yayi a-t-il violé ? C’est la question que se pose l’ancien président de la BOAD à ses détracteurs.
Désigné président du parti Les Démocrates à l’occasion du dernier congrès du parti, Boni Yayi essuie des critiques au sein de la classe politique. En tournée samedi 4 novembre au centre du pays, l’ancien chef d’État a profité de l’occasion pour répondre à ceux qui critiquent son choix à la tête du parti Les Démocrates.
L’ancien président de la BOAD a déclaré qu’il n’a rien inventé en acceptant de devenir le président de sa formation politique. Pour soutenir sa thèse, il donne l’exemple de l’ancien président Nicéphore Soglo, qui selon ses dires, s’est opposé à lui entre 2006 et 2016 alors qu’il avait eu le privilège de conduire, ne serait-ce que pendant 5 ans, la destinée du Bénin.
De plus, l’ancien président Thomas Boni Yayi mentionne également les présidents Laurent Gbagbo, qui dirige le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) ; Barack Obama, aux États-Unis ; et l’ancien président Nicolas Sarkozy, actif en France avec les Républicains.
« Que voulons-nous inventer au Bénin ?… », se désole Boni Yayi avec colère. Évoquant une déclaration de Benoît XVI en 2011 lors de son passage au Bénin, Boni Yayi affirme que le souverain pontife lui a signifié qu’il était à son second et dernier quinquennat et non à la fin de sa vie politique.
À travers cette réaction, l’ancien président Thomas Boni Yayi répond notamment à Rachidi Gbadamassi qui estime qu’en acceptant ce poste, l’ancien président a perdu tous ses privilèges et sera désormais traité comme un simple politicien. C’est aussi une réponse adressée à Candide Azannai et à Léandre Wilfried Houngbédji.