Au Bénin, El Hadj Rabiou Garba, président du Syndicat des transporteurs et importateurs nouveaux associés du Bénin (Syntra-Inab), réitère son souhait de voir rouvrir la frontière avec le Niger.
Depuis l’arrivée à Cotonou, le 24 juillet dernier, des émissaires du chef de la junte nigérienne, le Général Abdourahamane Tiani, les relations entre le Niger et le Bénin semblent s’orienter vers une normalisation. Avec la reprise du chargement de pétrole brut nigérien depuis Cotonou, les commerçants, transitaires et transporteurs espèrent une réouverture rapide de la frontière terrestre entre les deux pays, une fermeture qui les affecte considérablement.
El Hadj Rabiou Garba, convaincu et optimiste, se réjouit des premiers signes de détente. « Nos attentes commencent à être comblées, car nous avons souhaité la reprise des activités entre le Niger et le Bénin », a-t-il déclaré au micro de RFI. « Le deuxième navire qui vient d’accoster montre que nos prières sont exaucées. Si un deuxième navire a accosté et que le plénipotentiaire béninois a été reçu, je crois que nous sommes sur la bonne voie. »
Il conclut en ces termes : « Nous espérons ardemment que, par la grâce de Dieu, les frontières entre le Bénin et le Niger s’ouvriront dans les prochaines heures, pour le bien des transporteurs, des importateurs et des deux peuples. Nous sommes plus impatients que les gouvernements. Le transport est notre métier, le commerce est celui des commerçants. Nous sommes pressés de voir ces frontières s’ouvrir. Le détour par le Togo et le Burkina Faso n’est pas favorable aux deux pays, c’est pourquoi ceux qui mènent des activités commerciales sont vraiment impatients de voir les frontières s’ouvrir. »